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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 21:14

Le         Le franchissement de la porte :

 

On entre en franc-maçonnerie en même  temps que l’on entre dans le temple en franchissant le « pas de la porte[1] ».

Cette porte est l’expression du système binaire qui effectue la synthèse axiale. Le binaire s’exprime par les deux faces, externe et interne, la synthèse en est faite dans l’articulation verticale de l’axe des gonds. Si le secret de l’ouverture de la porte est dans la clef des lettres et des mots, le mystère de la porte et son unité symbolique résident dans le gond (l’axe) qui relie la terre au ciel, la matière et l’esprit, la substance et l’essence. C’est donc l’articulation commune et cachée qu’il faut rechercher dans toute opposition apparente. C’est ici l’un des secrets des maçons : un troisième terme vient couronner la complémentarité de l’extériorité et de l’intériorité.

 

L’entrée du Temple de lumière se fait par l’Ouest que les anciens qualifiaient de porte des hommes. Mais l’Ouest est le miroir imparfait de l’Est.

Les hommes se sont redressés en observant la course du soleil et des étoiles qui racontent l’histoire et le cycle des temps.

La lumière s’associe au redressement des corps et à l’élan de l’esprit en passant par la porte basse.

Cette porte matérialise le franchissement d’une limite qui nous fait passer du profane au sacré. Elle signifie que nous entrons dans le domaine de la lumière éternellement renaissante par l’Est. L’Orient devient symbole de renaissance, d’espérance et de vérité.

La démarche « active » de l’initié est de progresser vers l’Orient appelé aussi porte des Dieux. Pour les anciens l’interprétation de la chute d’Adam[2]précipité dans l’univers matériel suite à la faute originelle fait que chaque homme n’a de cesse que de renouer avec son paradis originel, celui d’avant la chute. L’initié va mettre en œuvre tous les moyens dont il peut disposer pour atteinte l’autre porte celle de l’Orient. Cette porte appelée porte étroite serait donc sur un plan symbolique celle des Dieux. Sur un plan plus humaniste, nous dirons qu’il s’agit de la porte de la vérité qui illumine l’homme dans son humanité.

Ce parcours difficile sera structuré sur le modèle de la Loge et des colonnes solsticiales, il sera aussi progressif et graduel et cyclique comme les trois grades de la franc-maçonnerie. L’apprenti devra se livrer à un véritable travail pour progresser sur le chemin de l’Orient. Symboliquement le chemin de l’Orient est le celui du retour vers le paradis perdu pour certains, de la lumière ontologique pour d’autres. C’est aussi la volonté de sortir de l’empire de la matérialité et de l’image du monde représentée par le tableau de loge posé sur le pavé mosaïque. L’initié tentera quitter la manifestation pour atteindre un jour peut être, des contrées plus spirituelles ou plus éclairées du coté de l’Orient.

 

Les « mots-clefs » du franchissement

La grande question est de savoir ce que la porte est censée délimiter. Assurément un intérieur et un extérieur.

Il faut avoir des mots-clefs pour entrer par une porte. En franc-maçonnerie c’est par « trois grands coups » et la déclinaison de mon identité que l’ouverture me fut donnée. Les trois expressions constituent la clef actionnant la serrure : chercher demander et frapper. Ces mots-clefs caractérisent l’état du cherchant volontaire et opiniâtre, désirant la lumière.

Il faut donc chercher demander et frapper pour faire ouvrir cette porte sur la lumière.

Cette porte forme une frontière vue de l’intérieur, flanquée de deux colonnes, telles les colonnes d’Hercules qui marquent le franchissement de deux mers, Mare Nostrum, et une autre mer inconnue. Notre Mare Nostrun devient l’espace intérieur de la loge, lieu d’échange et de partage et d’union entre les fils de la lumière et les enfants de la veuve. C’est ici que se tisse le plus haut sur la trame de l’indicible.

La frontière intérieure

Ces frontières symboliques, on ne les connaît plus lorsque l’on est à l’intérieur. Le maçon admis à l’intérieur du temple est un profane « affranchi » de la porte. Cela veut dire que le maçon à passé en conscience un cap une frontière à l’intérieur de lui-même. Donc la frontière est intériorisée en nous comme le phénomène initiatique lui-même. Ceux qui parlent du passage de la porte du temple comme d’une épreuve extérieure sont dans l’erreur. Ils n’ont toujours pas compris ce que le bandeau posé sur les yeux implique dans la vision intérieure en soi[3]. Paradoxalement, la frontière entre le monde profane et le monde de l’initié est purement intérieure et non matérialisable. Sa matérialisation ne résulte que de convention iconographique et rituelique assistant la mémoire[4]et l’affect dans le travail intérieur. L’abandon des métaux et le travail du couvreur de vérifier que la loge est à couvert sont de nature aussi intérieure que la porte de notre temple.

La convention est parlante et s’inscrit dans un rituel cardiaque. Ce n’est plus sur un plan visuel et extérieur et profane que nous devons parler de la porte. Cette porte à l’évidence donne accès à une cavité cardiaque qu'on peut reconnaître sur un plan symbolique et spirituel si l'on est initié. L’intelligence du cœur « humanise » la rigoureuse efficacité méthodique du rituel. Les cœurs à l’unisson des maillets, des gestes et des mots font raisonner la profondeur signifiante des origines. Ramenée à la raison terrestre et à la course du soleil, la vie vibre et s’étalonne entres les portes zodiacales et  solsticiales sous l’égide du dieu Janus[5]. C’est ainsi qu'entre en résonance le cycle céleste, le cycle terrestre et le cycle cardiaque. Symboliquement en franchissant la porte du temple j’entre dans ces trois cavités qui seront synchronisées et misent à l’ordre par le rituel.

La double lecture

Ces deux points de vue sont extérieurs et intérieurs. Nous les retrouvons dans la configuration de la porte, il y a une face extérieure et une face intérieure et là tout est résumé. Un même objet projette deux visions. La face extérieure représente la vision exotérique ou profane, aussi bien de ce qui apparaît à l’œil comme la lecture morale que l’on peut faire d’un livre sacré telle que la Bible.

Le livre fermé comme la porte fermée sont le symbole de l’interprétation ésotérique réservée aux seuls initiés. La porte ouverte et le livre ouvert symbolisent la lecture à tous et donc au profane soit la version exotérique du plus grand nombre.

La vision intérieure ou ésotérique du même texte ou du même objet devient alors un symbole initiatique. À chaque fois que nous pénétrons dans un bâtiment sacré, il faut en initié avoir les deux lectures.

Les travaux ouverts en loge impliquent la couverture de celle-ci aux regards profanes ou plutot à notre propre regard qui pourait se perdre en profanitude. Les travaux s’associent à l’ouverture de la Bible dont le message de sagesse peut être perçu par les Frères adeptes de la lecture intérieure et ésotérique, au-delà du dogme exterieur.

L’accouchement à la lumière

Au R.E.P., l’ouverture de la porte est le symbole de l’ouverture de la porte basse[6]. L'ouverture est comme un accouchement, et le petit enfant se relève vers la lumière qui règne en loge.

C’est la tradition maçonnique des portes-solstices propres aux loges de Saint Jean. Le temple de Salomon qui nous sert de modèle était inversé, la porte d’entrée était située au levant. La question à poser est : à quoi servait le temple de Salomon et à quoi sert le temple maçonnique ? Le temple de Salomon était la maison de Dieu. Une fois par an, le grand prêtre venait prononcer son nom qui est nous est imprononçable. Nous, simples maçons, nous sommes des hommes et nous passons modestement par la porte qui nous est destinée celle de l’Ouest.

Entrant dans le temple, nous sommes dans l’axe de la lumière de la vie. Notre objectif est de marcher vers la lumière du soleil levant, pour reproduire l’entrée de la lumière à l’intérieur du temple de Salomon comme au sein de nous même. Ce temple maçonnique est une sorte de caverne cosmique. C’est un peu comme un four, un athanor qui est composé de l’apport psychique et materiae de chacun d’entre nous. La loge devient alors une matrice pour la lumière qu’elle célèbre et donc symboliquement pour l’Esprit.

Nous cherchons à nous purifier dans l’abandon de nos scories. L’apprenti qui a voyagé s’est reconstitué un corps composé des quatre éléments tirés du cabinet de réflexion et réordonné par le réveil des sens dans la matrice lumineuse.

En franchissant cette porte du Temple, l’homme désirant la lumière franchit une « enceinte »  sacrée. Il le fera par trois pas comme pour annoncer trois étapes ou trois enceintes. La Franc Maçonnerie propose un espace sacré dédié notamment à la recomposition lumineuse de soi. Cette recomposition s’effectue hors du temps et hors de toutes contingences ce qui permet de renaître à la lumière des origines.

Et après ?

Puisque franchissant la porte, nous marchons en direction de la lumière, notre objectif est d’aller au-delà de l’Orient. Nous voulons  franchir la porte de l’Orient Éternel. Il semblerait que ceux qui ont réussi à atteindre cet espace ne sont plus corporellement présents, c’est peut-être l’abandon de la vêture corporelle et le triomphe de l’esprit.

Nous ne savons pas combien de portes nous devrons franchir dans notre vie maçonnique, mais il est probable que la première franchie tout devient plus lumineux.

E.°.R.°.

 

Nous vous invitons à lire une planche d'une grande sensibilité poétique au premier degré du REP sur ce thème.

 

 

La Porte

La porte délimite deux espaces, l'un d'où l'on vient, que l'on a vu et celui où l'on va donc extérieur et l'autre intérieur, ou vice versa.

Dans l'espace de vie créé dans le monde profane, il ne peut pas ne pas y avoir de portes, pour délimiter les différents espaces, et lieux de vie, ou de travail, ou de loisirs.

Il y une multitude de portes, de différentes tailles et de différents acabits, et leur franchissement est ressentit différemment à chaque fois, car lieux et causes différents.

Sans porte tout ne serait que murs infranchissables et rien ne serait possible, le cloisonnement, comme un château fort imprenable, mais qui aurait son pont levis, sans accès, sur un plan existentiel tel que nous en avons reçu le concept, cela reste chose impossible, car même chez les indiens vivant dehors, le dedans est nécessaire, il y a une possibilité de refuge dans un lieu clos par une tente avec une entrée ouverte ou fermée, au visiteur cherchant chaleur et écoute.

Même un sans-abri ne peut survivre sans un abri de fortune,(cartons, bâches, bois)et une délimitation même très mince d'un lieu individuel ou la sensation de replis sur soi pour un bien être, même illusoire puisse être vécu, avoir son chez soi trouve là même dans la misère une signification justifiée pour trouver le repos dans la tourmente de la vie.

Ou bien imaginons un monde sans murs ou il ne pourrait y avoir de bâtisses. Tout serait donc ballotté par les éléments extérieurs, mus par les forces de la nature et que cela soit les meubles, les objets, et les outils. Tout y serait corrodé et ne résisteraient pas longtemps aux intempéries, et nous aurions nous aussi du mal à vivre sans être malade et mal à l'aise ainsi, sans être à l'abri, et chercherions même sous des cartons ce "un peu de chez soi" si nécessaire à un sommeil réparateur, et ne pourrions pas avoir l'espérance de vie donnée par les médias pour monsieur tout le monde...Le règne animal lui-même ne vit pas sans refuge.

Concernant le va-et-vient de la porte, maître Eckhart fait de la porte le symbole de l'homme extérieur et du gond celui de l'homme intérieur non atteint par le mouvement du dehors.

Dans les traditions juives et chrétiennes, la porte donne accès à la révélation. Christ est, pour les chrétiens, la porte par laquelle on accède au royaume des cieux.

La porte évoque une idée de transcendance accessible ou interdite selon qu'elle est ouverte ou fermée, franchie ou regardée.

Selon Dom Pernety, pour les alchimistes elle signifie la même chose que clef, entrée, ou moyens d'opérer dans tout le cours de l'œuvre. Elle est la communication de l'outil caché, de l'instrument secret.

Elle permet de passer d'un stade à un autre, de changer l'état de la matière dans le domaine philosophique, le moi ne se connaît pas et nous nous devons de nous connaître nous même c'est l'œuvre de toute une vie.

Elle signifie séparation ou relation, c'est indéniable selon si elle s'ouvre, au visiteur inconnu du locataire qui doit faire preuve de confiance pour l'ouvrir, ou reste fermée par une volonté

de ne pas être dérangé par un importun, car il se trouve peut être que le visiteur tombe à un moment mal choisi, pour rendre visite.

Une porte c'est la découverte, faire de nouvelles connaissances, amitiés, fraternités, adhésions, c'est l'ouverture vers un lieu qui nous était inconnu, on peut dire que l'on passe du stade d'ignorant de ce qui est derrière la porte à connaissant, et pour connaître un milieu tel qu'il soit, du domaine professionnel, associatif ou initiatique, seul le temps permet une imprégnation.

Petite citation de Françoise Leclercq que j'ai bien aimée.

« Quand je marche dans une ville, je regarde les portes. Derrière elles, il y a des gens qui vivent, qui s’aiment, qui se disputent, qui sont tristes ou joyeux ; il y a des meubles et des objets, des bruits de voix, des odeurs de soupe…, tout un univers clos et mystérieux pour celui qui passe ou qui attend sur le seuil après avoir frappé ou poussé sur le bouton de sonnette. »

Le seuil, la porte, le passage sont si liés entre eux qu’il est difficile de les séparer comme on démonterait un objet en ses différentes pièces. Ce que l’on pourrait dire du seuil peut se répéter pour la porte : elle se présente aussi comme une limite, une frontière. Mais elle est plus que cela.

Évidemment, la porte délimite un dehors et un dedans, sépare le sacré

du profane, comme le seuil qui la précède, mais aussi induit d’autres significations :

Il y en des portes...Des automatiques pour faciliter l'entrée dans des halls de marchands, et des blindées pour accéder aux coffres de banques, des vitrées pour laisser au visiteur même boutique fermée le libre choix de pouvoir voir ce qui lui plairait à acheter ultérieurement.

Elles correspondent par leurs anatomies à différentes utilisations préétablies par leurs concepteurs, et sont le fruit de différentes volontés, elles sont donc toutes sans exception produites par une action de pensée créatrice.

Les portes sont donc de différentes compositions, et de formes et de taille.

Dans la vie courante, la porte est souvent synonyme de renouveau, un nouvel emploi, nouvel appartement, nouvelle rencontre, nouvelle phase de notre vie, et cætera...

Ou d'enfermement si une porte est fermée et ne permet pas de sortir, le paroxysme de la porte fermée est la porte de prison ou seule une fin de peine permet l'ouverture vers une liberté regagnée par le temps passé.

Pour l'entrée d'une église ou d'un temple, on rentre déjà dans le symbolisme dont le seuil délimité par une ligne imaginaire, mais pourtant si réelle reste invisible séparant le visiteur du monde extérieur d'où il provient à celui de l'intérieur ou se trouve sous forme créée un message, encodé des bâtisseurs.

Franchir le seuil d'un lieu sacré c'est et cela doit être un acte de soumission et de respect des anciens et de leurs legs,( ne se baisse t'on pas pour entrer en loge?) On ressent tous un sentiment d'intrusion dans un espace donné lors d'une visite dans un lieu sacré, on sent que l'on accède à un quelque chose d'invisible, mais d'omniprésent, même en étant encore un profane, ce quelque chose nous attire et attire une multitude de visiteurs, comme dans la

cathédrale de Notre Dame, haut lieu symbolique, ou se croisent des visiteurs venus du monde entier, attirés comme des millions d'abeilles vers une ruche symbole personnifié remplie de miel.

Le seuil et le parvis de Notre Dame est chargé. Elle, est la personnification

du symbolisme que cela soit dans son concept, son architecture, sa situation géographique, ses sculptures et ses peintures.

Sa porte est une quintessence créative, que cela soit dans ses battants ou ses linteaux.

À l'initiation après que le vieil homme symbolique soit mort et que nous ayons rendu notre testament philosophique, on ne peut nous faire sortir de la cellule de réflexion qu'en frappant à la porte, c'est un pas à franchir pour aller vers l'inconnu, et franchir un seuil sombre dont on sort pour aller par un parcours initiatique vers un autre seuil, qui lui est rempli de lumière.

La sensation en portant le bandeau lors des trois voyages qui sont faits de vent, d'eau et de feu, permets un travail opérant un changement d'état de la matière primordiale se rapportant à l'élément terre, le glébeux que nous sommes pour devenir actif sur soi et non plus passif. Le seuil du portique a été franchi, l'opération a commencé, et le serment prononcé.

L'initié passe de l'ombre à la lumière, du profane à l'éclairé. Il appréhendera le symbolisme d'un œil neuf et se doit d'acquérir une ouverture d'esprit progressive le menant à la métanoïa puis à l'individuation, une libération de soi, menant à des changements d'état de conscience, dont on ne peut en dire plus au premier degré.

La porte peut être comparée à une progression, une suite de pièces où l'opérant, fera petit à petit, par le nombre de ses vertèbres, monter son flux vital pour tendre vers la couronne, la porte d'or à franchir pour rejoindre l'astral.

Pour une porte fermée, il faut une clé pour l'ouvrir ou bien il y a un gardien pour lequel il faut un mot de passe, donc une clé symbolique à fournir, sinon le franchissement vers ce qui paraît à découvrir reste impossible.

C'est pour cela que même les diffusions par caméra cachée dans des loges ne peuvent en aucun cas altérer ce qui s'y passe, car ce n'est qu'un film fait de platitude, le secret est ailleurs, mais encore faut-il pour le comprendre avoir du cœur.

Ce qui est perçu par un œil profane n'est pas la réalité elle n'est que suggestive engoncée dans des stéréotypes trompeurs, on peut représenter le profane comme un non-voyant en quelque sorte, d'où le port du bandeau d'un point de vue symbolique.

Alors malgré le tapage médiatique aucune inquiétude de voir disparaître la force initiatique les curieux peu enclins à défendre la cause, sortiront comme ils sont rentrés, c'est-à-dire sans rien voir, entendre ni comprendre.

 

 

La porte

Ne dit-on pas passer le pas de la porte ?

Dans l'autre dimension en quelque sorte.

Tout en enjambant cette ligne imaginaire,

Que l'on ne voit, mais on imagine par terre.

Séparant le monde profane de l'initiatique,

Passer par les deux colonnes c'est magique.

On ne peut y entrer sans y être autorisé,

Car il faut frapper pour Y être enfin invité.

Il faut être "saint d'esprit", avoir le coeur pur,

Prêt à mourir à soi-même et c'est très dur.

Rien ne se perdra, car tout se transforme

Passer d'un état d'esprit à une autre forme.

Plancher enfin sur une vie nouvelle créatrice,

Sortir des statuts quo sortir de cette matrice.

Devenir complet avec ce que cela engendre,

Vivre ce que d'autres ne peuvent comprendre.

Heureux sommes-nous d'avoir pu donc un jour,

Devenir légers comme l'air que de rester lourds.

    Bru.°. Pel.°.



[1] Le franchissement du "pas de porte" implique la notion de pas, ceux de l’apprenti.

[2] Adam et Ève sont, selon la Genèse, les premiers êtres humains sur la terre. Ils vécurent dans le jardin d'Éden. Ils furent chassés par Dieu de ce merveilleux jardin, car ils mangèrent du fruit défendu, cueilli sur l’arbre de la connaissance.

[3] Il en est de même s’agissant du réveil intérieur des sens lors des voyages initiatiques.

[4] Le devoir de mémoire institué par les Statuts de Schaw de 1599 fait obligation de transmission mnémotechnique par le truchement des questions-réponses apprises par cœur et des symboles visuels tracés à la craie.

[5] Janus est le Dieux des portes il à un double visage pour une double lecture intérieure et extérieure. S’agissant des portes solsticiales Janus se rapproche de saint jean l’évangéliste et de saint jean baptiste.

[6] Il est d’usage dans certaines loges d’aménager la fraction inférieure de la porte du temple en porte basse, à défaut on fait courber le corps de l’impétrant à son passage du seuil passant un linteau fictif, de sorte qu’il se redresse à l’intérieur du temple.

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