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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 22:38
Tableau-maitre.JPGL’Éveil du maître

Ou le réveil ou relèvement du Maître intérieur

 

Il ne suffit pas de constater la mort d’Hiram, et d’envisager sa fidélité aux engagements et aux principes qui ont animé sa vie pour justifier ce sacrifice.

Il ne suffit pas de tenter d’expliquer au plan social la nécessité de pourchasser les mauvais compagnons sous couvert d’une justice qui n’est que vengeance, pour fonder la transmission.

Dans ce cas, notre vision reste voilée.

Affirmer que l’on ne peut rentrer dans un système initiatique par effraction et qu’il faut être choisi en fonction des progrès qui sont les nôtres est un bon principe, mais ne peut justifier la mort d’Hiram.

Quelle est la nature profonde du message de cette légende aux multiples facettes ? Quelle transmission initiatique peut justifier ce sacrifice ?

Ce n’est pas la notion de fidélité aux principes traditionnels du métier, ni la vengeance qui va permettre de faire du maître un homme véritable. La dimension morale et sociétale a certainement son importance, car elle est censée garantir la qualité et la rigueur dans la transmission du message maçonnique, mais elle n’est pas le message lui-même. Il ne faut pas confondre la fin et les moyens. Un système initiatique comme la franc-maçonnerie ne peut pas se contenter d’un prêchi-prêcha humaniste et moraliste pour fonder l’entrée du franc-maçon dans les grands mystères.

 

La légende d’Hiram est l’histoire de l’assassinat sacrificiel du chef de la voie initiatique artisanale, reposant sur le travail de la matière.

Si le relèvement du maître ne se traduit pas comme nous le savons par la transmigration de l’âme d’Hiram dans le corps du nouveau compagnon, c’est que l’on doit rechercher une autre dimension dans le relèvement symbolique du corps du compagnon devenu maître. Cette dimension est donc de nature intérieure et non physique.

 

Dans l’idée de la transmission il y a deux facettes, celle du témoin matériel transmis de mains en mains appelé savoir-faire, ou le témoignage d’un savoir ou d’un secret transmis de la bouche de celui qui sait prononcer à oreille de celui qui est capable d’entendre.

Au-delà de cet aspect physique et verbal de la transmission, il y a un aspect spirituel. La transmission en relisant la légende du grade et en étudiant les rituels de maîtrise confirme quatre éléments : comment la mort permet une transmission ? Pourquoi procède-t-on à l’inversion des sens de la marche ? A quoi correspond le survol du corps ? Comment retrouver ce qui est perdu ?

Tout semble indiquer que la solution de l’énigme est globale, unifiée par une seule explication qui réponde à toutes ces observations.

On peut douter d’une solution concrète et matérielle. Il s’agit de trouver Hiram tel qu’il est, dans un état de putréfaction qui semble nous enseigner de manière ultime qu’il faut rechercher ce qui est impérissable et hors d’atteinte pour le temporel et le profane. Salomon consacrera ce message en le faisant enterré dans le Temple même, c’est donc la preuve que Hiram avait la clef de la relation au divin et nous savons que cette clef est plus qu’un nom imprononçable ou un mot, c’est traditionnellement l’esprit qui unit l’homme à Dieu.

Que reste-t-il d’Hiram dont la chair quitte les os, rien ou presque. Il ne sera bientôt plus que poussière des temps premiers et os, reliquaire d’une œuvre au blanc. Ce qui est célébré dans la recherche de son cadavre c’est sa relation au divin et l’accomplissement d’une voie initiatique totalement réalisée jusque dans sa mort. Donc le corps n’est qu’un support remarquable, transportant quelque chose que l’on peut célébrer : L’esprit

C’est donc au niveau spirituel que se situe le secret de la transmission.

Se pose alors la question fondamentale : Peut-on transmettre l’esprit ?

 

Non. L’esprit est une notion bien trop large, trop principielle pour être contenue dans un bagage audible et transmissible. Il ne s’agit donc pas d’une transmission d’une recette avec des ingrédients en juste proportion. Il s’agit plutôt de s’ouvrir à une influence de l’esprit.

En un mot, le compagnon devenu maître doit s’ouvrir pour recevoir l’esprit ou plus précisément l’influence spirituelle. L’influence étant reçue, il peut exalter la parcelle d’esprit qui dort en lui.

 

L’homme ne peut prétendre contenir l’Esprit incommensurable par nature. Tout juste peut- il recevoir une influence de l’esprit.

Il s’agit donc, dans la légende d’Hiram, de la transmission de l’influence spirituelle.

Lorsque l’influence est reçue par l’initié, elle se focalise en son centre à partir duquel elle rayonne. Le centre particulier et relatif de l’homme sur la voie initiatique correspond à ce fameux centre universel qui contient toutes les modalités de l’existence.

Au point de vue métaphysique, il y a superposition et interpénétration des différents mondes et univers. Le centre ontologique qui est le fameux point de départ de l’univers manifesté correspond au centre macrocosmique qui lui-même correspond au centre microcosmique, en correspondance avec le centre de l’homme. La découverte de son propre centre est l’une des taches mystérieuses et gratifiantes de l’initié sur la voie. La connaissance de soi, et le passage progressif du moi au soi fut l’une des taches prioritaires des deux premiers grades. Il faut désormais découvrir ce fameux centre relatif à soi qui va permettre de se mettre en relation avec la totalité du monde manifesté. Cette démarche provoque non pas un oubli de soi, mais replace l’être de chair et de sang que nous sommes dans le grand ensemble qui nous porte. L’interconnexion des centres ou leurs correspondances sont un enjeu véritable qui feront du maître, un initié accompli dans sa quête. Le véhicule, le vecteur ascensionnel qui fera le lien entre les différents centres sera celui de l’esprit.

Ce centre est le réceptacle de la fameuse lumière illuminatrice de la franc-maçonnerie, le centre ouvert à la lumière spirituelle, c’est tout l’être qui s’illumine.

Au plan pratique voir la lumière revient à recevoir au cœur de soi, synonyme de centre, l’influence de l’esprit universel appelé aussi Principe. En dernier ressort, c’est le corps qui transporte tout cela dans l’espace et dans le temps jusqu'à la mort physique. À propos du corps d’Hiram, l’objectif n’est il pas de le ramener au centre de la loge qui est aussi le temple de Salomon. N’y a-t-il pas à ce moment concordance des centres micro et macrocosmiques dans la maison de Dieu ?

 

L’objet premier de l’exaltation au grade de maître est principalement d’en faire un homme éveillé, en capacité de voir la lumière, mais surtout de la recevoir. On souhaite réveiller en lui la parcelle de l’esprit qui y réside, que certains appellent la parcelle divine. Cette opération est l’objet même du rituel d’exaltation à la maîtrise, qui opère un retournement du moi restreint vers le soi global. Il y a changement de repère qui est la conséquence même de rituel.

 

Le sommeil de l’esprit se comprend par l’absorption des facultés et des énergies de l’homme à faire face à ses obligations contingentes, à sa survie, à ses pulsions, à ses besoins, à sa part animale, à son angoisse existentielle. La réalité du vivant ne correspond pas toujours à ce que nous percevons, notre regard est préoccupé et pollué par la nécessaire survie et le paraître social.

Submergé par les besoins de son corps et par l’image qu’il veut projeter dans la société, l’homme plonge dans une matérialité qui l’enchaîne. Sa pseudo-libération apparaît comme l’amélioration de ses conditions et conforts d’existence. C’est la version matérielle et philosophiquement éclairée d’une pratique maçonnique qui peu s’exercer ainsi, mais qui donne du progrès de l’homme et de sa perfection une perspective morte, car récurrente dans son matérialisme. Le progrès dans la condition de l’homme n’est pas que social et matériel, il peut être aussi spirituel par un niveau de conscience et d’éveil élevé. Cette spiritualisation de l’initié s’envisage comme une prise de conscience progressive ou subite, insérée dans la vie réelle et non point imaginaire ; c’est ce qu’on appelle la réalisation spirituelle. L’esprit interpénètre la réalité en la relativisant dans une échelle graduelle des mondes.

 

Seul un processus initiatique peut aboutir au réveil de l’esprit au milieu des décombres métalliques et osseux. Le futur maître est rituellement en retournement de situation.

On comprend mieux le sacrifice d’Hiram pour qui la mort n’est pas un problème, car ritualisée[1] par l’usage sacrificiel des outils.

Sa mort ne fait pas disparaître l’esprit qui illumine son centre. Cet esprit retourne d’où il est venu, soit le centre universel. L’intéressé le sait, ce qui explique son détachement de l’aspect formel de la vie bien qu’il soit l’architecte de l’initiation matérielle. Il est arrivé au sommet de l’art royal et par son éveil total, connait le secret qui fait qu’une partie de lui-même survivra à sa mort.

Ce secret intransmissible par nature, car dépendant de son propre éveil est d’abord une vision d’une totalité à laquelle il est assimilé quelque soit son état corporel. Qu’il soit vivant ou mort, représenté par un corps rempli d’énergie animé par son âme, ou en état de putréfaction, il y a longtemps qu’Hiram a pris conscience de son appartenance, et donc de sa destination. Aucun des outils dévoyés de leurs bons usages ne peut atteindre l’esprit. L’esprit est donc hors de portée de la matérialité et des outils opératifs qui opèrent le sacrifice[2].

 

L’esprit est impérissable et n’est pas susceptible de possession ou d’appropriation. C’est pour cela que les mots de maître n’ont pas été transmis aux mauvais compagnons, ils n’étaient pas prêts pour l’éveil et Hiram n’avais rien à leur donner qu’ils puissent percevoir ou recevoir. En fait, la prononciation du mot leur était impossible, car ils n’étaient pas aptes à l’entendre, leurs états de conscience étaient insuffisamment avancés ; ils sont restés au stade du moi différencié sans atteindre le soi universaliste.

Le meurtre non plus n’était pas le fait d’une rencontre malheureuse. Leur présence à cet apparent guet-apens permet le passage d’Hiram par la porte étroite, celle qui donne accès à l’esprit principe.

Ce qui est transmis, c’est la découverte en soi du réveil possible d’un récepteur de l’esprit. Encore faut-il être prêt. L’activation de cette lumière dans le corps de l’homme n’est pas le fait d’une transmission matérielle, mais d’une ouverture de soi.

Il ne s’agit pas d’obéir à un mot d’ordre (précédemment perdu), car il n’y a pas de dogme à suivre en franc-maçonnerie.

L’effort vient de soi et consiste à une mise en relation entre l’être et le tout. Ceci se traduit par une conscience totale de soi.

Ce tout fait problème pour un Occidental qui a pour habitude de penser à lui pour lui et par lui. Cette pensée concentrée est orientée par la dynamique des forces qui animent le corps ou la pensée productive. Il conçoit difficilement son appartenance à un grand ensemble dans lequel il n’est rien et tout à la fois. Cette image est insoluble dans une pensée cartésienne ou humaniste, elle prend sa valeur dans le vaste ensemble principiel et métaphysique qui outrepasse nos raisonnements. Ce lien entre le tout est le rien revient à disséquer l’homme dans sa constitution traditionnelle.

 

Le corps, l’âme et l’esprit ainsi égrènent la tripartition traditionnelle de l’homme.

Le corps est vivant, ce n’est pas un amas de chair sans forme.  C’est une structure à la fois matérielle et vivante. C’est avant tout une masse de substance qui plutôt que d’être une masse informe provenant du monde minéral auquel il retournera par le jeu de la décomposition, s’est structurée sous l’influence d’énergie dont la fonction première est de lutter pour que ce corps ne redevienne poussière. C’est cet ensemble de forces énergétiques qui confère au corps son organisation et sa vie.

Cette énergie anime les cellules et rend un corps vivant, dressé sur terre en lutte permanente contre la pesanteur. C’est cette même énergie du vivant qui dresse et fait croître les végétaux en direction du soleil.

Ce qui différencie la plante de l’animal et de l’homme c’est le niveau de conscience. Cette conscience recoupe les sentiments, les désirs et les instincts. C’est aussi ce qu’on appelle traditionnellement l’âme. C’est le souffle intérieur qui fait l’homme animé. Cette âme–souffle reste attachée à l’individu, et suggère en la reflétant une dimension supérieure. Elle prépare le chemin qui va du moi vers le soi. C’est la conscience de l’âme qui ouvre le chemin du questionnement.

L’âme va préparer l’attente de l’esprit dont elle n’est qu’un reflet relatif. Le corps de l’homme se déplace et exprime ses sentiments en fonction de ses expériences et de ses instincts. Son niveau de conscience est confronté au milieu extérieur souvent hostile avec lequel il doit composer, mais il est aussi confronté à lui-même. Face à lui-même, il peut dessiner ses propres contours.

Au-delà de ces contours, domine l’esprit qui bien que concevable par l’homme ne se limite pas à lui en temps que moi différencié. L’esprit n’est pas la production du cerveau de l’homme, ni de sa condition. Si le cerveau n’est que le récepteur de l’influence spirituelle, c’est l’esprit qui élève l’homme au-dessus de sa condition animale et de la nécessité. L'esprit autorise les aspirations et la volonté créatrice. Il donne la dimension individuelle à l’homme en le différenciant de son voisin, tout le reliant à une dimension véritablement supérieure à sa condition, probablement de nature divine.

Éveiller le maître rituellement c’est réveiller cette aptitude à se relier à l’esprit. C’est donc réveiller la parcelle divine qui est en lui et qui permet cette vision.

La légende d’Hiram peut s’interpréter et s’expliquer de multiples façons à plusieurs niveaux, mais il nous semble qu’elle met en avant une continuité de la vie après la mort.

 

Nous sommes bien ici dans la résolution de la problématique de l’angoisse existentielle dont la seule véritable obsession est la mort. Cette obsession masque le vrai sens de la légende d’Hiram qui en vérité organise la prise de conscience de l’impérissabilité de l’esprit. Ce dernier tel une lumière venue d’un centre ontologique, vient inonder notre être. C’est ainsi que le retournement et le relèvement produit ses fruits : le corps devient lumière et vision totale, car relié aux dimensions supérieures.

L’initiation maçonnique donne des outils subtils pour faire face à cet ultime passage. L’esprit est impérissable, il nous vient d’en haut et nous habite jusqu'à notre mort ou il rejoint son point de départ qui n’est autre que ce fameux centre des centres. Quelque part son atemporalité nous donne une perspective d’immortalité pour d’une part profonde de nous qui est aussi la plus précieuse.

La rituellie maçonnique marque cette ouverture du corps pour recevoir l’esprit lorsque le VM à l’aide de son épée flamboyante ouvre la fontanelle du crâne du nouveau maître. Cette ouverture permet d’activer les récepteurs sommeillant à une lumière venue d’en haut. Tout ceci est symbolique, mais pas inopérant. L’épée flamboyante n’est autre que l’expression du rayon de lumière provenant de ce centre. La fontanelle un chakra bien connu, et le retournement succède à l’entrée rituelique en marche arrière. L’établissement du tableau de loge au non de ce principe du retournement voudrait que la tête d’Hiram soit à l’Ouest et les pieds à l’Est. Bref tout doit être rituellement fait pour que la signification haute du rituel soit cohérente pour faire entrer la lumière et révéler l’esprit.

 

L’esprit comme Dieu d’ailleurs, n’existe dans la perception de l’homme que si ce dernier l’accepte. C’est ici que se situe la limite de la transmission : la volonté de recevoir et de concevoir.

C’est pour cette raison que dans les rituels maçonniques on demande à chaque fois si le candidat à un passage de grade veut connaître et recevoir les mystères du grade suivant.

Cette volonté réceptive dans la démarche est une condition préalable pour concevoir la dimension spirituelle, seule dimension qui rende l’homme libre à lui-même et à ses conditionnements sans l’assujettir à un dogme.

E.°.R.°.

 

 



[1] Instrumentalisée de manière contre-initiatique par le mauvais usage des outils ?

[2] Seule la planche à tracer serait apte à démontrer la toute-puissance du rayonnement de l’esprit par son principe. C’est la géométrie sacrée déjà connue du compagnon qui permet d’établir la puissance ontologique de l’esprit par le point initial et son rayonnement (rayon) puis le cercle tracé (manifestation). La duplication du point original par lui-même donnera un deuxième cercle. À partir de ces deux figures reliées on établira naturellement toutes les figures qui seront l’expression du nombre d’Or et de Pi, soit les deux nombres considérés comme sacrés, car d’origine non humaine.

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