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31 mars 2020 2 31 /03 /mars /2020 22:11

Le Parricide contrairement au fratricide fait la place à la disparition d’une hiérarchie surplombante. Cette hiérarchie ou cette autorité est une sous-représentation du divin. Hiram est un artifex, tout comme Hiram de Tyr est Rex et Salomon est Rex-Pontifex.

L’Artifex assassiné, c’est le représentant du divin, celui qui permet au Temple d’être un pont entre ici-bas et l’en haut qui disparaît. Détruire Hiram c’est donc détruire la reliance entre la terre des hommes et le ciel des dieux. Ceci explique l’importance de la parole et donc du secret des maitres. La parole n’est ici pas qu’une source conventionnelle de salaire, c’est une manière d’être relié suivant une tradition et une dévolution divine. La parole vient couronner et consacrer le savoir-faire par un savoir-être. Ce savoir être est inaccessible aux compagnons cupides qui ne peuvent saisir la dimension reliante du mot.

La tribulation du corps (sortie du temple, retour au temple) renvoi à la tribulation de la parole. Celle qui semblait perdue se retrouve soit par substitution soit par reformulation. Nous remarquons que la  parole substituée se fait en extérieur au Temple, sur le tertre et sous l’acacia. Cette parole « extérieure » n’est donc pas la parole «  intérieure ».

Ce que la légende suggère c’est la différence de nature entre les deux paroles. Nous savons que Salomon n’a pas perdu la Parole, mais celle-ci n’est en aucune façon extérieure au temple. Donc si la parole substituée est extérieure, la parole retrouvée est intérieure. Il n’y a donc pas d’incohérence à ce que les légendes suivant les rites rapportent les deux paroles. Évidemment cette parole intérieure renvoie au temple intérieur et à l’impossible formation de la parole dans un contexte autre.

Ainsi, la légende nous renvoie à l’intériorisation de la relation avec le divin ce qui explique que la « présence divine » appelée Shekinah résulte d’une absence réelle ou matérielle. La présence divine est de nature phénoménologique (un ressenti intérieur) et se heurte au rapport d’une preuve matérielle . Tout ce qui se passe dans le siècle des jours et des temps est de nature profane, ce qui se passe dans le Temple de Salomon comme dans le Temple intérieur est potentiellement sacré. Si le Nom du divin ne peut se prononcer, il peut se vivre intérieurement.

Analyse du couple Mort et Mot : vers la guérison du conflit Vie - Connaissance

L’ensemble du récit s’organise sur une tension entre la mort et le Mot de Maitre. Cette tension crée le mouvement du récit et devient une double quête de la Parole.

Cette parole est finalement une parole sacrée, car elle permet la lecture des plans du Temple dessiné de la main de Dieu. Cette lecture qui est celle d’Hiram, deviendra celle du Maitre, du moins peut-on l’espérer, car le Temple n’est pas achevé.

Nous comptabilisons dans la légende donnée au REP, autant d’occurrences liées au MOT que d’occurrences liées à la MORT.

Il y aurait donc une dynamique qui permet de franchir les étapes de la catabase et de l’anabase.

Nous avons dans la légende du REP 17 Occurrences pour le MOT et 17 pour la MORT !

Ce qui unit les deux occurrences c’est le mot qui guérit le conflit , Mac Benak « la chair quitte les os ». Mac Benack avec Jakin et Boaz sont des mots qui forment une triangulation ascensionnelle de la Parole. Ce fonctionnement triangulaire structure la loge. En loge on détermine l’invisible par triangulation des hypostases, telles les colonnettes pour la Lumière dans le Hekal , ou le jeu des maillets pour la Parole.

Le mot signifie la mort, la mort signifie le mot, l’un est le signifiant de l’autre et inversement. La bascule signifié-signifiant permet une substitution sémantique et un changement de plan. Il permet surtout le dépassement de la mort par une parole « éternelle » dans sa quête comme dans sa recomposition.

L’échange du signifiant en signifié et inversement se fait sans autre objet réel que de faire apparaitre un axe d'élévation: la relique osseuse en point bas, sa correspondance intermédiaire l’acacia  et en point haut une Lame d’Or. La relique contient l’influx d’Hiram qui se transmet, l’acacia est le bois de l’Arche qui contient les Tables de la Loi,  équivalents symboliques des Plans du Temple et enfin la Lame d’Or est au REP le contenant imputrescible du Nom. Ici sont associés les symboles liés à une l’éternité recomposée qui passe par la Connaissance du contenu des symboles par la lecture en essence de ceux-ci. Cette lecture est inaccessible aux compagnons cupides qui stagnent dans le sens et le contresens matériel, sans atteindre l’essence.

La remontée de l’arbre par le maitre sera celle de l’esprit toujours éternel, c'est-à-dire que l’éternité se situe en esprit  et passe par la Connaissance. Si le compagnon cupide préfère l’avoir, le maître opte pour l’être ce qui explique l’incommunicabilité directe entre Hiram et les 3 compagnons. La différence de plans implique un échange apophatique.

 On peut donc peut émettre l’hypothèse que la remontée de l’arbre par le Maitre n’est pas l’arbre de Vie mais l’arbre de la Connaissance des choses éternelles. Ainsi la notion d’éternité, au-delà de la mort qui semble être le but du grade, doit s’entendre dans une optique de Connaissance. La Connaissance passe en premier lieu par l’Esprit.

Ceci donne le schéma "verbal" et "non verbal" fait de substitutions à dimensions spirituelles, liées à la Connaissance..

Schéma verbal et non verbal de la transmission du Maître

Schéma verbal et non verbal de la transmission du Maître

Étude du couple Légende et Récipiendaire. Notion d'intention partagée.

Nous pensons que la légende et le récipiendaire sont dans un face-à-face fondé sur l’intention phénoménologique. On veut, en dehors de toute logique rationnelle, créer un phénomène, un ressenti fondé sur l’intention de transmettre et recevoir un secret. Le secret inaudible au sens ordinaire, permet la lecture des Plans du Temple en essence.

 

Quelle est la position du récipiendaire du grade ? Toute légende porte une intention. Le compagnon reçoit l’intention divine en son propre Temple en construction via la Légende. La Légende, dans le cadre de la loge où elle se joue et grâce à la surdétermination du groupe,  émet une intention à l’endroit du récipiendaire (récepteur). Nous pouvons alors dire que la Légende et son cortège rituélique est l’intentionneur et le récipiendaire l’intentionnaire. Nous pouvons résumer cette situation en considérant que la légende est actrice de la transmission du grade et fait face au récipiendaire qui veut lui aussi "entrer dans la légende".

En sa qualité de compagnon, il vit le récit du grade comme un compagnon. Tout compagnon intègre la transgression par son pas de côté à l’égal de Prométhée. Il est donc au premier chef concerné par la transgression de ses frères. En sa qualité de récipiendaire, il est tout au long du récit situé dans la loge en contrepoint des trois mauvais compagnons. Ainsi il entre par son observation participative en coparticipant de la transgression.

Il est donc intégré en sa qualité de récipiendaire encore compagnon, au schéma tridimensionnel de la geste du grade. Ainsi il n’échappera pas au sentiment de culpabilité collective marqué par le futur examen des gants.

Le désir cupide de posséder la parole est typiquement prométhéen.

Les trois mauvais compagnons occupant les 3 portes confinant le porteur de Parole dans son athanor et au récipiendaire et spectateur participant, l’occupation de la direction du Nord.

Ainsi le plan d’exercice compagnonnique est complètement occupé dans ses axes cardinaux, laissant au centre une intersection qui sera occupée par le corps d’Hiram ou son catafalque qu’il faudra franchir. Ce centre est le noyau phénoménal, la source de la légende et sa finalité. C'est par ce centre appelé "Milieu" que tout commence et tout se transmet, c'est le but même de l’initiation du grade, une mise en scène phénoménale, sans causalité rationnelle et donnant une révélation intuitive. Nous reprenons l’idée d’une chute relativement à l’axe reliant la Terre et le Ciel pour respecter le schème directeur dégagé dans nos études précédentes (croix tridimensionnelle, soit un axe traversant plusieurs plans,  qui transforme l’objet signifiant en signifié et le signifié en signifiant pour aboutir à un signifié « essentiel »).

Ce centre est donc un axe que seuls les maitres peuvent remonter. Cette remontée axiale nous rappelle la sortie du labyrinthe, la seule disponible pour Hiram. Cette porte de sortie est celle de ceux qui ont des ailes à l’égal de Dédale et d’Icare qui après avoir tué le taureau s’échappe vers la lumière. La différence entre la sortie d’Icare et celle d’Hiram est qui cette lumière comme point de fuite est matérielle et solaire et typiquement Promethéenne chez Icare alors qu’elle est noire et intérieure, reliante et céleste chez Hiram. Hiram fait une remontée dans l’axe de type Hermesienne. La lumière noire est traditionnellement celle de l’étoile Polaire, celle qui illumine la rosace Nord des cathédrales… il s’agit d’une lumière apophatique qui affirme la Présence par l’absence, qui définit le divin et la reliance moins par ce qui se voit que par ce qui n’est pas visible. Le visage de Dieu, son Nom et sa Parole sont décidément non accessibles à l’homme prométhéen. La Parole comme le Feu de l’esprit ne peuvent être donnée, car inaudible aux Compagnons et invisible pour Prométhée.

Hermès et Prométhée ne peuvent s’entendre, car leurs registres et leurs combinatoires de langages ne s’exercent pas dans les mêmes plans : les compagnons veulent être comme Dieu, alors qu’Hiram n’est que le serviteur de la Parole et des plans divins, un artifex. La Parole est donc le fruit défendu pour les compagnons.

La preuve que la mort d’Hiram inaugure une lecture hermesienne de la légende devenue mythe, c’est que la rationalité compagnonnique de l’avoir disparaît au profit de la profondeur reliante de l’être jusque dans l’invisible. Cependant on ne devient Maître qu’après être passé par l’épreuve catabatique.

 

Nous opérons du point de vu compagnonnique une descente de l’arbre-CATABASE par triangulation centrifuge. Nous opérerons à la suite le point de vue du Maître soit une « remontée de l’arbre axial » – ANABASE, soit un « relèvement » du Maître en soi par une triangulation axiale qui donnera accès à la chambre du Milieu.

Ci-dessous:

Arbre de Vie et de Mort des 3 mauvais Compagnons: catabase-chute.

La Parole est le fruit défendu sur l'arbre de Vie.

Arbre de vie et de chute du Compagnon cupide.

Arbre de vie et de chute du Compagnon cupide.

L’arbre de vie et de mort du compagnon est une descente composée de six substitutions.

En effet sur un modèle ternaire constant sont substitués six termes de la métamorphose.

Les six termes sont parfaitement substituables dans l’optique de la destruction de la forme:   Trois portes fermées

Trois questions

Trois refus

Trois outils

Trois coups

Fosse en trois dimensions

Apparait la structure essentielle de l’être dans les dimensions de la sépulture (croix tridimensionnelle 3X3X3) au sortir de la chute.

Ici le refus de dire ce qu’est la parole associée à la destruction de la forme apparente, révèlent l’essence de l’être en parallèle d’une chair qui quitte les os.

À la descente compagnonnique basée sur une substitution, nous aurons dans la phase suivante une remontée par l’essence du mot et du langage non verbal substitué.

Il s’agira de substitution sémantique par reconstitution de ce qui est perdu.  Le fait de substituer ou de retrouver la parole renverra à la métaphore de la renaissance d’Hiram dans le nouveau Maitre. En effet l’idée de la représentation de l’absence par une représentation substituée ou hypostasiée ne peut exister sans la présence du récipiendaire, intentionnaire d’une légende joués au milieu d’un groupe et d’un cadre intentionneur.

C’est donc la négation de la possibilité de transmettre la parole aux 3 compagnons (phase apophatique) qui révèle la structure de l’être en soi.

La parole pas plus que le nom de Dieu ou son visage ne peuvent être dits ou dessinés, mais peuvent par la négation de ce qu’ils ne sont pas, être révélés !

D’une manière générale la parole est insaisissable à celui qui n’est pas prêt à la saisir autrement que dans le système discursif des compagnons.

Cette parole aurait donc une relation avec ce qui ne peut être dit comme le nom de Dieu ou qui ne peut être vu comme le visage de Dieu. Il en découle qu’a une attitude apophatique correspondra une hypostase établissant une proximité de substitution.

 Nous pouvons illustrer cette particularité avec Moise : le buisson ardant, la colonne lumineuse, la fumée, le tonnerre sont apophatiques. Dieu lui dira « tu ne peux voir ma face, car l’homme ne saurait me voir et vivre (Ex33,20)…tu me verras de dos  (Ex 33,23)». On ne peut posséder le visage de Dieu pas plus que sa parole.

La légende d’Hiram réitère cette impossible verbalisation et établit un système hypostatique qui vient représenter dans l’ordre humain l’ineffable divin. Ce sera en loge maçonnique le triangle ou l’hexagramme à l’Orient, dans le Hekal les colonnettes Sagesse Force et Beauté, en chevalerie Foi Esperance Charité,  etc.

L’impossibilité de voir le visage de dieu directement est compensée par le mouvement du Maitre qui est un déplacement en soi, un recul en soi (geste d’Horreur n’a pas d’autres essences qu’un recul en soi !) pour une vision juste. C’est ce que nous appellerons l’anamorphose du Maître.  

La légende d’Hiram n’est donc pas une aphasie, mais un discours de ce que ne peut être la parole. Ce discours en creux peut être entendu sur un plan moral et éthique ou sur un axe transcendant, chaque rite fera son choix.

Quoiqu’il en soit, nous noterons que la légende organise à travers un discours du refus une succession de substitution syntaxique qui renvoient à des représentations hypostasiées du divin sur une base de ternaires axiaux.

Pour en percevoir l’intérêt, il faudra que le maitre intérieur se déploie dans le récipiendaire. Cette conversion du regard fera sauter tous les verrous de la rationalité.

Le Maître n’est pas dans le même conditionnement que le compagnon, il a franchi la fosse ou le catafalque.

Il va au secours d’Hiram dans le but de retrouver le secret du sacré, appelé Parole perdue, qui permettra le fameux changement de Plan et la lecture du plan divin en vue de finir la construction du Temple en soi.

Pour le Maître, la mort ouvre sur autre chose, sur un ailleurs « divin » un continuum.

C’est le Devoir de l’architecte que de montrer la direction de la vraie porte d’accès à la chambre du Milieu. Cette porte n’est pas sur le même plan que celles barrées par les trois mauvais compagnons, c’est une porte intérieure qui accède au Centre des centres, en soi...

La légende associée à une geste sémiotique sont de bons moyens pour créer un événement complexe, un phénomène qui saisit le récipiendaire participant en le faisant changer de paradigme, ou d’horizon.

Désormais d'une revendication salariale nous passons à l'éternité par le sacrifice. Le concept n'est donc plus efficient pour faire un lien de causalité raisonnable dans une situation aussi paradoxale. 

Si le concept seul ne suffit plus, c'est l'intuition qui prend le relais pour accepter que la parole substituée soit une transmission post-mortem du Père au fils. La légende d'Hiram ne peut se déployer que dans le for intérieur du récipiendaire, ce vécu sera surdéterminé par le groupe des maîtres. Ceci justifie le relèvement vécu physiquement et intuitivement par le récipiendaire et la chambre du Milieu spécialement réunie comme un conseil de famille post-mortem.

Ainsi le groupe coordonne les expériences vécues de chaque maitre, en une expérience commune « intersubjective ». Il y a concordance des ego permettant de faire surgir une vérité non rationnelle et non logique et pourtant vécue… Par l’effet du groupe et de la conscience intersubjective, Hiram revit dans le nouveau maître. La dimension essentielle du maître s’origine dans le non visible, l’initié poursuit ainsi son chemin d’éternité au-delà des frontières du réel apparent.

Nous sommes ici dans ce vécu surdéterminé par le groupe dans un réel profond ou essentiel. Par ce biais rituélique joué dans un lieu séparé et sacré, en chaque maître est désormais installée une transcendance suivant un mode commun.

La réinvention du Mot est une manière de manger le fuit de la connaissance et la redécouverte du mot et une manière d’ingérer le fruit d’éternité. Chaque rite fera son choix, le REP choisira l’élaboration du nouveau mot et le grave sur une lame d’or, puis dans la chaîne d’Union on révélera dans le creux de l’oreille, dans un chuchotement à peine audible l’ancien mot des maîtres.

Ainsi tout est en ordre, le mot substitué venu de l’extérieur est en partage, couronnant une épreuve phénoménale commune, et le mot intérieur qui ne se prononce pas n’a jamais quitté le temple (intérieur).

Légende d'Hiram - Anamorphose du Maître (Suite).

Conclusion provisoire :

C’est la relique qui dans sa production (crime utile), son transport (tribulation du corps), son relèvement (griffe du Maitre et 5 points parfaits de la maîtrise), son couronnement (fabrication du la Lame d’Or) et sa verbalisation (inscription du Nom retrouvé), crée le phénomène d’anamorphose.

La relation entre les événements et la production des signes est irrationnelle, elle se fonde uniquement sur le phénomène ressenti de la révélation « lumineuse ». Il s’agit d’une association d’évènements d’actes et de paroles issues d’une succession de situation métonymique (substitution d’une chose ou d’un objet ou d’un mot ou d’un contenant pour évoquer un signifié absent , perdu ou disparu) ou du moins sémantique qui autorise le dépassement de la situation apophatique dans le but de révéler le non apparent et le non- rationnel.

C’est une révélation « lumineuse » en soi.

Nous avons donc une corrélation entre une opposition ou un contresens et une métonymie par substitution d’objet symbolique, de contenant symbolique ou de nom symbolique.

 L’acte d’opposition rend la substitution sémantique  emphatique. Il s’agit donc d’un paradoxe ou la « présence » résulte de l’absence et de sa substitution !

 Il  est ainsi de la « Présence » divine appelée aussi Shekinah.

 

Le recul imposé tant par la situation illogique que par l’effet sidérant du crime, va produire l’anamorphose. C’est  un recul en soi en regard d’une situation qui produit un effet révélant.

 La situation qui subit une incohérence  argumentaire dans l’enchaînement des faits,  devient alors claire et parlante dans un autre niveau de représentation mentale. La succession des 4 ou 5 métonymies ou substitutions aboutira à une seule métaphore substituant l’Or incorruptible  à la chair corruptible qui se délite et quitte les os. C’est cette même anamorphose, ce même déplacement en soi qui donne le sentiment d’avoir résolu le problème de la parole perdue, donnant au nom ancien ou au nom nouveau substitué un rang d’éternité et d’unité. Ici comme à de nombreux endroits de la légende, la substitution sémantique (Chair /Or) du nom  se cumule avec la substitution syntaxique.

Cette révélation est l’aboutissement final d’une légende qui prend la tournure d’un mythe en faisant intuitivement un parallèle saisissant entre l’anamorphose d’Hiram et du maître et l’anamorphose du Christ et du croyant. Ainsi l’intentionneur qui est la légende d’Hiram, devint mythe aux yeux du récipiendaire-intentionnaire. C’est donc le récipiendaire du grade et de l’influx qui est l’intentionnaire d’une légende mythifiée.

(...)

E.°.R.°.

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