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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 17:38

( Le langage non verbal, le langage essentiel, définition hermétique du mot de substitution, notion de « sacré-réel » et de « sacré-divin », autorité surplombante, l’acte et le mot, l’inversion moderne, clef de lecture et accès à l’encodage du vivant.)

En quoi l’initiation et la méthode maçonnique permettent une meilleure lecture de la réalité ? Quel est l’apport de la légende d’Hiram et du mythe de la parole perdue ?

Le langage fait partie du grand schéma de l’évolution : plus un être est évolué plus il s’autonomise et développe des langages complexes. Derrière le langage on trouve le symbole et donc le signe. L’initié a pour devoir de transmettre la connaissance. La transmission peut être de nature matérielle, sensorielle ou essentielle, elle reste fondée sur l’éveil et la mémoire.

La structure du symbole est en soi organisatrice de la conscience, et se répercute à la fois dans la création matérielle et philosophique de l’homme et donne l’autonomie éclairée appelée conscience. Le langage est donc relatif suivant le milieu culturel, symbolique ou spirituel dans lequel on évolue, mais il peut être aussi non verbal. Chaque situation spécifique entraîne un langage spécifique et une communication adaptée au milieu. Donc nous pouvons dire que la pensée symbolique trouve sa réalisation dans l’œuvre sociale du maçon, dans l’élaboration de la règle (sociale géométrique ou mathématique) et son application. Le maçon est un être intelligent et sensible qui met en pratique sa vision symbolique, ce n’est pas un croyant, c’est une visionnaire. Le croyant est dans l’orthodoxie, le visionnaire est adepte d’une orthopraxie à partir d’un réel réordonné ou réexpliqué à partir des schèmes d’une représentation mentale qui servent des valeurs philosophiques universelles.

Le symbolisme traverse la totalité de la construction sociétale et scientifique. Il serait aberrant que les loges maçonniques oublient d’étudier à haut niveau le symbolisme maçonnique qui est celui de la structuration du temple et de l’homme par les outils et instruments ! Ce symbolisme permet à partir du réel d’accéder à une dimension sacrée en regard de la nature et de l’homme et non pas à partir du sacré d’accéder à un non-réel, un sacré « hors sol ». Donc toute la méthodologie maçonnique est fondée sur l’apprentissage du réel relié à la structure symbolique ; l’éclairement de l’un par l’autre constituant la base de la conscience éclairée.

Nous considérons que la démarche initiatique consiste justement à développer notre perception des choses et des êtres et donc la légende d’Hiram doit nous faire percevoir de nouvelles notions autour du langage verbal et non verbal, grâce à la perte de la forme associée à la perte de la parole. Nous allons donc tenter de rechercher quels sont les nouveaux niveaux de langages et comment ils se justifient en regard de la légende.

Pour démarrer notre recherche, nous établissons trois postulats de départ (parfaitement contestables par ailleurs)

Introduction au sens hermétique de « Mackbenah »

3 postulats

Nous prenons pour premier postulat que la matière peut être un lieu de confusion, mais que de cette matière au sens large va naître la Vie et un certain Ordre « architecturé » structuré, doté de schèmes, limité par la durabilité dans leurs formes soumises à dissolution, décomposition et recomposition cyclique.

Ainsi la forme se dissout et se recompose, mais le schéma structurel de la matière et du vivant demeure et s’enrichit et se régénère en permanence, c’est l’élan vital. Certains ont pu voir dans la disparition de la forme corporelle la preuve que le monde de la matière est le monde de la chute de l’homme et que le corps comme la matière sont une prison pour l’esprit. D’autres considèrent que la forme disparaît pour renaître régénérée.

Le deuxième postulat repose sur un constat : il n'y a pas de plus grande initiation que la réalité. En précisant que c’est l’autre, le frère, qui tel un miroir nous éveille à la réalité profonde.

L’initiation signifie « commencement, entrée dans un cycle de connaissance par transmission » et se fonde sur l’expérience du réel et sur l’élaboration d’une pensée consciente par la rencontre de l’autre soi et du monde. Elle se traduit en action de perfection sur soi et le monde (credo maçonnique).

L’initiation développe en nous les capacités à lire le réel dans des registres sensoriels par transferts symboliques engageant l’intuition et une vision toujours plus globalisante, seul moyen pour expliquer la transcendance. Le caractère non discursif ou non immédiatement logique de certaines apparitions ou théophanies reposeraient (peut être !) sur des aspects de la perception humaine non encore explorés. La transcription dans les livres saints ne serait qu’une version imagée et amoindrie par le vocabulaire de faits ressentis comme vécus, dont on a perdu le sens véritable de lecture.

Donc ce langage caché ou perdu reste accessible aux facultés humaines de représentations et de communications « perdues ». Il s’agit de les retrouver le plus naturellement possible sans passer par un quelconque transhumanisme, et sans s’inféoder à une quelconque croyance mystique qui annule toute tentative d’explication par soi et nous éloigne du réel. L’initiation n’empêche pas la démarche mystique comme situation intermédiaire, mais la dépasse par la vision totale du réel.

Le troisième postulat soumet à notre appréciation que la parole perdue commune à tous les rites au grade de Maître se retrouve substituée par un langage corporel et infra verbal.

À la forme dégradée du corps correspond une forme non verbale du langage.

C’est donc par la perception de la « forme » dégradée en retrouvant la dépouille d’Hiram, qu’un langage corporel « par défaut » donnera le mot de substitution : Mackbenah « la chair quitte les os » qui n’est que le constat sur un mode discursif de l’état corporel d’Hiram. Le corps dégradé reste symboliquement chargé de sens. Il faut donc dépasser le mode non discursif.

Dans un second temps c’est par perception de cette « essence » (ici l’odeur de putréfaction) que nous parlerons de langage infra verbal et subliminal qualifiant la nature de la transmission « fils de la putréfaction » qui se décline en « Fils du maître mort », ou « Il vit dans le fils ».

Dans un troisième temps on tente de qualifier la situation de manière plus essentielle : « c’est du compost hermétique universel que l’architecte dégage l’ultime ferment », nous y reviendrons.

Donc si la substance se délite (compost) et libère l’essence (ultime ferment), le troisième postulat implique que la forme en dissolution exhale le souffle ou l’essence. Ainsi le mot attaché à la formation sera perdu comme la forme, au profit d’une expression corporelle ou autre qui constate le phénomène par l’expression d’un langage non verbal. Ceci nous oblige à penser la réalité non verbale sous ses différentes formes d’expression. La situation nous engage dans un langage sans mot !

L’absence nous incite à découvrir le renouvellement de la parole et donc des formes.

Nous voulons préciser cette notion d’essence : Il resterait donc une « essence », une trace, attachée au mot considéré sacré et à l’individu décédé, mais non disparu, cette essence n’est jamais vraiment perdue. Il faut la percevoir dans un autre registre et tenter de la verbaliser.

Cette verbalisation aura lieu au moment de la redécouverte du cadavre par les 9 maîtres au REP (et non 15) jusqu'à son deuxième ensevelissement sous le Saint des Saints, où cette trace, cette essence se confondra dans une verticalité symbolique avec la pierre d’autel, l’arche d’Alliance et la notion de « Présence » qui y est attachée. Ainsi nous pourrions avancer l’hypothèse que le corps d’Hiram serait une prison et que la mort libère de cette prison une partie (ferment ultime) de lui-même perceptible et exprimable dans un niveau supérieur (Présence-Shekinah).

La parole perdue met en relief la nécessité d’une nouvelle perception et un nouveau langage relatif à la notion d’essence et de présence au-delà de la forme. Elle n’est pas à comprendre comme uniquement une perte dans la transmission, mais comme le commencement d’un apprentissage d’autres éléments de langages.

La signification hermétique du mot

Avant d’aborder la signification hermétique du mot, il convient de remarquer l’instabilité scripturale de l’expression attachée au grade de maître : “Maya Byn”, dans le Sloane de 1700 ;
“Matchpin”, dans le Trinity College de 1711 ;
“Maughbin”, dans A mason’Exami­nation de 1723 ;
“Magboe”, dans Les Institutions des Francs-Maçons révélées en 1725.
L’expression la plus connue est sans doute : « Marrow in this bone » (Moelle dans cet os) dans le manuscrit Graham de 1726. Ce pourrait être l’origine de Mac-Benac par une suite de déformations phonétiques ou de transcriptions » avec le mot anglais "bonne" qui signifie « os » traduction en mot sacré de substitution sur un mode discursif « la chair quitte les os ». La Grande Loge de Londres utilisera Makbenah à partir de la déformation Marrow bonne d’origine calviniste relatée dès 1696 dans le Ms l’Édimbourg. On trouve aussi l’expression Maobon. Etc.

Dans le catéchisme du Rituel du Marquis de Gages de 1763 (RF), à la question de sa signification, la réponse est :
« Mac-Benac signifie « la chair quitte les os… » Bref on constate que s’il fallait parler de parole perdue c’est qu’en vérité la parole rituelique d’origine semble avoir été réellement perdue ou déformée par transcription.

Pritchard dans la maçonnerie disséquée de 1730 fait apparaître la légende d’Hiram telle que nous la connaissons et la forme hébraïque substituée Mackbenah avec sa traduction « The builder is smitten ».

Le mot originaire dans le compagnonnage français, d’après Patrick Negrier (La tradition initiatique, ed Ivoire clair P 140), serait « makaboé » qui est le mot de guet des tailleurs de pierre qui veut dire en hébreu marteau, quant aux cinq points de la maîtrise pour le relèvement c’est le processus de la guilbrette du compagnonnage qui établi déjà cinq points associés à la danse des macchabées.

Le relèvement lui-même est un langage, voir une communication non verbale des corps, et rappelle le relèvement du cadavre de Noé décrit dans le Graham de 1726 ou les trois fils de Noé appliquent ces cinq points au corps de leur père pour retrouver son secret, et ne retrouveront qu’une expression substitutive. Notons que le relèvement n’est pas une ressuscitation, mais une nécessité pour donner au cadavre d’Hiram une sépulture dans le Saint des Saints du temple.

La substitution est l’aboutissement d’une recherche et d’un relèvement suite à la mort. La substitution semble qualifier des éléments de survie par delà la mort. On recherche un corps afin qu’il livre son secret. Donc le secret au cadavre qui reste investi.

C’est le sens du secret du mot que d’être recherché par un rencontre avec le cadavre qui reste investi d’une présence. Par l’effet du miroir hermétique, cette présence se traduit par une présence en soi, et un relèvement en soi. Le résultat de cette rencontre avec la mort est un réveil en soi de quelque chose d’endormi ; c’est une révélation à soi. Cette révélation à soi est due au langage non verbal ou préverbal du corps d’Hiram en interaction avec les maîtres.

La signification du mot Mackbenah est donnée (au REP) pour « la chair quitte les os », dans l’instruction au REP pour « Fils de la putréfaction », ou « Fils du maître mort » ce qui laisse augurer un transfert successoral de sens, de personne à personne, mais aussi un transfert alchimique confirmé dans l’instruction par cette phrase « que c’est du compost hermétique que l’architecte dégage l’ultime ferment Spirituel »en termes alchimiques cela se rapporte au fait de « naître de la putréfaction » qui désigne une part du Grand Œuvre.

Il faudra situer la hiérarchisation de la transmission entre le mort et le vif, ce qui implique que la transmission au niveau du Maître est directement liée à la transformation de la matière, et à son changement d’état.

Cette expression ne dit pas si l’architecte « mort » est une autorité surplombante et extérieure à soi ou si elle réside en nous ! Autrement dit on ne dit pas si le relèvement est un transfert d’âme ou d’esprit d’un corps à l’autre (relevé=relevant) ou s’il s’agit d’un relèvement purement interne à soi provoqué par l’expérience « initiatique » de la vision et du toucher notamment. D’après nous, la traduction « il vit dans le fils » ne relate pas la transmigration de l’âme d’Hiram, mais relate la présence d’un maître intérieur endormi qui vit en nous. C’est ici que se situe l’effet miroir.

Dans ce dernier cas il s’agirait du relèvement du maître intérieur né du substrat de l’infra conscience qui résidait en puissance en chacun de nous. Ce serait en réalité une image archétypale de soi qui résidait en nous de manière racinaire (le Shin et ses racines, voir la relation avec la griffe du maître) et qui par l’effet du choc initiatique vient à se déployer dans la totalité de notre for intérieur. Ce serait donc au sens propre une révélation à soi, une renaissance en soi.

Ce relèvement intérieur de l’Archè est d’autant plus souhaitable qu’il évite les problématiques hasardeuses de la transmigration des âmes et de l’animisme qui s’y rattache. Ce relèvement du maître intérieur étant commun à tous les maîtres contribue fortement à l’égrégore. L’initiation du maître devient alors aussi claire que transparente : Il s’agit d’une extraction du sens supérieur de la situation soit une signification en esprit et non pas un transfert de l’âme animatrice du corps. Nous sommes dans le langage initiatique et non pas dans une opération magique relevant de l’animisme.

C’est ainsi que l’explication classique doit être tempérée, car elle établit une inversion qui n’a pas lieu d’être :

Dans l’explication classique, on dit que le Maître fut « ressuscité » par l’accolade et les 5 points de la maîtrise et plus particulièrement par le « Mot de Maître » qui s’analyse en un souffle et un échange entre le relevant et le relevé. Par l’échange de souffle, le « Maître » est censé laisser place à son élève, ressusciter dans son disciple par la transmission du « souffle animateur». C’est alors que le franc-maçon deviendrait, le fils et le successeur d’Hiram par communication du souffle. Mais en réalité l’échange ne ressuscite rien de semblable à la scénographie du Christ, l’échange n’est que transmission non verbale qui crée le réveil du maître intérieur, le souffle d’Hiram devient un ferment pour l’initiation aux grands mystères.

La filiation est dans la transmission de la connaissance de soi et non pas dans la transmigration de l’âme pas plus qu’une ressuscitation-resurection.

Ceci éclaircit le débat sur la ressemblance entre le sacrifice d’Hiram et celui du Christ en écartant la palingénésie. La ressuscitation n’exclut pas la perception d’un nouvel état « non corporel » et plus particulièrement spirituel, mais la légende d’Hiram n’est pas une ressuscitation, c’est une prise de conscience initiatique par le développement de nouveaux sens.

C’est donc à partir cette « extraction » du ferment « spirituel » pour « mak-benah » (ou de la substantifique moelle pour « Marrow is bone ») et donc du sens « sacré » que détenait Hiram avec Hiram de Tyr et Salomon que nous allons tenter de faire ici un lien entre la question de l’autorité technique et spirituelle ( 1) et le niveau de langage, les deux étant )sans doute liés comme l’équerre et le compas et les clefs de lecture pour retrouver la parole (2), puis dans une troisième partie, nous étudierons la relation entre l’acte et le mot au plan symbolique (3) pour dans une dernière partie conclure que la parole perdue suggère un encodage du vivant par le jeu de miroir qui permet l’émergence d’un métalangage (4).

1re Partie :

La question de l’autorité surplombante et son importance dans la notion de parole perdue.

À partir de ces trois postulats et du sens hermétique du mot, nous tirons le constat que le divin dans la tradition maçonnique est lié à l’acte artisanal de la transformation de la matière.

Ce divin est l’autorité surplombante absolue qui adhère au réel, assimilable à la conscience la plus éclairée, et reste une création de l’homme.

Cette dimension du réel s’impose à soi (révélation à soi) comme un processus architecturé (GADLU), alchimique (mak-benah) et par le truchement de « l’autorité surplombante » qui transmet aux maîtres dans une filiation initiatique, le compendium nécessaire à l’organisation des hommes (mahobone).

Ce processus architecturé implique une hiérarchie qui donne la légitimité de l’acte transformateur en regard du plan. Cette hiérarchie de la connaissance va générer la notion de reliance avec le sommet.

La reliance mémorielle dégénèrera en images archétypales puis en mythes et en croyances.

C’est ainsi que le maître, par la transmission, à vocation à incarner l’architecte sans l’être réellement et doit comprendre à son tour la nécessité d’établir une autorité surplombante pour bâtir en matière et ordonner aux ouvriers à partir d’un plan.

Par la transmission hiérarchique et initiatique, le maître intègre la nécessité de l’autorité qui naturellement s’agrège au divin car la connaissance fut-elle initiatique est supposée dans l’histoire de l’homme trouver sa légitimité en s’associant avec un ordre de provenance supérieure (reliance qui deviendra croyance et dogme).

Dans tous les cas la transmission des secrets du métier qui permet de mettre au jour le passage de la reliance (orthopraxie) à la croyance (orthodoxie), sont en occident sous la protection des rois et des princes. Les secrets de la voie artisanale démontrent l’articulation majeure qui fait passer l’homme de la reliance à la croyance et sont donc depuis la mort de l’architecte passées sous les autorités surplombantes royales ou sacerdotales.

La légende d’Hiram ne fait que relater la société fondée sur la hiérarchie de la connaissance initiatique qui passera sous la hiérarchie de droit divin, contemporaine des Stuarts avec les trois ordres initiatiques : l’ordre artisanal, l’ordre sacerdotal et l’ordre chevaleresque ou royal. Mais les guerres de religions contemporaines de la naissance de la maçonnerie spéculative vont raviver le fond initiatique de la reliance afin de dépasser les croyances concurrentes. La parole perdue puis substituée atteste de cette tentative de changement de paradigme. Les grades suivants celui de maître diront si cette tentative fut couronnée de succès.

1/ La représentation œcuménique et sa triangulation maçonnique

Le divin est une nécessité des premières sociétés et fait partie de notre paysage mental et spirituel jusqu’à devenir réalité sociale.

Grossièrement, la période du divin suit la période magique et précède la période de la raison. Il se trouve que l’homme porte en lui les trois lectures du monde suivant les trois langages. Les trois sensibilités sont en l’homme et font de l’homme un humain. C’est ainsi que les francs-maçons dans un souci œcuménique, voulant dépasser les oppositions religieuses du XVIIème et XVIIIème Siècles ont substitué le terme Dieu par le terme générique du Grand Architecte de l’Univers, donnant à ce substitut un aspect plus accessible pour le maçon spéculatif et associant l’acte humain terrestre à une pensée céleste.

C’est ainsi que s’amorce la redescente ou la dégradation de l’autorité surplombante.

La gradation initiatique est liée à l’explication du « divin » (synonyme de conscience éclairée), c’est d’ailleurs l’objet secret de la représentation par l’échelle double : l’accès à la conscience éclairée située au sommet est suivi de la redescente par un autre versant jusqu’au retour sur terre. A une gradation du divin succède une dégradation, ce qui correspond strictement au caractère prométhéen de la voie initiatique.

La légende d’Hiram respecte à son tour un ternaire royal sacerdotal et artisanal composé du Roi Salomon, de Hiram de Tyr et de Hiram Abif Ce sont les trois délégataires du GADLU, lui-même délégataire du Divin, mais l’autorité surplombante déléguée à Hiram va se dégrader à son tour par une transmission filiale à tous les maitres.

La dégradation se fait donc en trois temps :

1/ Dieu essence devient GADLU « sens et matière » qui a fait un plan transmis à David, ledit plan est la maison qui accueille la dimension essentielle dans la matière et la vie,

2/ le GADLU devient trois personnes (triangulation maçonnique) qui exécutent le plan : Salomon dans la suite de David, Hiram de Tyr, Hiram Abi, chacun représentant les trois ordres face au chaos en organisant les trois sensibilités historiques de l’homme : le magique (les cèdres du Liban, les richesses de la grande nature), le spirituel (détenteur des plans, des tables de la loi et de l’Arche) et le rationnel (le fondeur et l’organisateur du chantier).

3/ Hiram qui sait lire le plan suivant les trois sensibilités, et métamorphoser la matière devient par transmission filiale tous les maîtres qui ont perçu l’essence.

Chaque membre du ternaire serait détenteur du mot sacré ou d’une fraction de celui-ci. Cela veut dire que chaque membre du triangle constitue la pointe d’une figure doté d’un centre commun. Ce centre, c’est le point de concordance des trois sensibilités magique, spirituelle et rationnelle. Ce centre est donc l’essence de l’homme et de la nature c’est-à-dire l’essence de la vie qui se traduit concrètement en force de vie ou élan vital.

C’est par Hiram en décomposition que la filiation essentielle et donc vitale se diffusera à tous les maîtres. La Lecture du plan sera possible par chaque maître à qui on a transmis les éléments de langage et les clefs de lecture.

Donc tout repose, dans cette voie initiatique, sur l’acquisition des éléments du langage des maîtres qui regroupent les trois consciences historiques de l’homme et aboutissent à une vision totale et vitale. Il serait aberrant de vouloir trouver dans la légende d’Hiram une transmission relative au principe de mort. Bien au contraire il se libère et se transmet au maître le principe de vie qui est l’essence même de la transformation de la matière et de l’évolution du vivant.

Cette architecturation « maçonnique » du divin, doublée de son anthropomorphisation royale nous fait dire que le divin est un « espace construit » et « réservé » de la conscience de l’homme, évoluant dans le sacré et qu’à ce titre le « maçon » en serait l’inventeur, l’auteur, le bâtisseur et le gardien (notamment dans les hauts grades). C’est ce qu’on appelle une spiritualité construite, nous ne sommes pas dans une spiritualité révélée ! La seule chose qui est initiatiquement révélée au maître, c’est la vision directement liée au niveau supérieur de langage ou à la conscience qu’on appelle aussi la lumière.

Le franc-maçon du XVIIIème siècle aurait reconnu le divin dans les facultés conceptuelles d’un architecte qui dessine ou exécute des plans, faisant une œuvre de l’esprit qui devient matérialisable et lisible par tout initié qui en connaît le langage. La transmission du GADLU à Hiram puis de Hiram aux Maîtres est ainsi établie en « lien filial » qui justifie l’expression suivant laquelle tous les maçons sont « frères » par l’initiation, par la perception commune du sens et de l’essence pour former la vision de ce qui il de grand en l’homme. C’est ainsi que, pour le franc-maçon adepte d’une orthopraxie, le divin qui ordonne le chaos est synonyme de conscience éclairée qui organise la pensée et les actes.

2/ Émergence d’une spiritualité construite fondant le « sacré-réel »

Donc le sacré est réellement accessible à la « construction » mentale du maçon puisse c’est lui qui construit le temple qui est la maison du divin !

Avec ce qui précède nous établissons la notion de « sacré-réel » qui est un sacré construit de la main de l’homme (le temple) et nous disons que la réalité intègre la spiritualité « construite » comme une faculté représentative et réalisatrice de l’homme. Cette spiritualité « construite » ferait corps avec la réalité. Cependant, elle n’est accessible dans sa construction, ses fondements et modalités d’expression que par un langage idoine dans un registre « caché » où perdu. C’est ici que se situe le problème.

Ce langage idoine est lié à la table à tracer des maîtres sur laquelle est figurée une authentique table de lecture en croix dédoublées (clef de lecture) dans laquelle prennent place des lettres ou des chiffres ou des syllabes formant ainsi une combinatoire du langage sacré. On comprend que la table à tracer des maîtres composée d’une double croix fut sans doute destinée à l’élaboration du plan et au langage sacré qui sont synonymes. L’alphabet maçonnique sera une variante ludique de cette clef de lecture composée d’une croix dédoublée formant les 9 cases d’une marelle combinatoire ou ennéade et d’une croix de Saint-André de 4 cases, qui tente au plan humain, de quadriller le cercle de la pensée, autrement dit d’expliquer par tout moyen rationnel la notion d’esprit. Notons que ces deux figures ont vocation à se superposer.

Ce jeu cryptographique sera justement reporté sur la pierre cubique à pointe qui constituera dans son déploiement le compendium mnémotechnique de la connaissance des clefs de lecture par le franc maçon de tradition. Le jeu, nous le savons pour les tarots notamment, le jeu de l’oie, les jeux d’échecs ou la marelle, le mât de cocagne, est une perception dégradée d’un langage supérieur lié à une organisation essentielle ou à un métalangage symbolique.

3/ Le registre perdu

Ce registre perdu est comme toutes les langues expression d’une intelligence et donc attaché à la mémoire, à la représentation mentale, à la cognition, aux des clefs structurantes, et probablement aussi, aux lois de correspondances (croix dédoublées de la table à tracer des maîtres), etc. Ce registre perdu serait initiatique, et à ce titre une combinatoire qui donne la vision globale et structure l’expression symbolique et subtile.

Il conviendra donc de rechercher les clefs qui font ce réel et les codes qui permettent de le lire ce « sacré-réel » dans un niveau de langage rehaussé. Nous verrons que ces clefs font toutes état d’un centre et ont pour point commun d’échapper « au temps réel » en se reliant directement à l’origine et à l’ontologie et donc à l’intemporalité. Ceci expliquant que si ces « clefs-modèles » échappent à la contingence, elles en constituent malgré tout la structure de base. (On notera que par transmission graduelle le REP donne à lire ces clefs, démontrant le caractère véritablement initiatique du rite, sans clefs il ne peut y avoir commencement de lecture, ni vision éclairée.)

4/ Du divin organisateur au grand architecte – l’autorité surplombante

Née de la geste créatrice, la parole nomme et classifie, mesure et organise les formes.

La parole étant liée à la création, peut-on s’inquiéter de la perte de celle-ci par l’autorité surplombante ou doit-on se réjouir que l’homme initié puisse reprendre possession de la geste créatrice. Toute création ne perdure et évolue qu’en relation avec un environnement organisé lisible par l’homme, le chaos serait en un certain point de vue une destruction d’un ordre pour le remplacer par un autre. Le franc-maçon déclare chaos toute destruction de vie et toute rupture avec la progression de l’homme sur le chemin de son humanisation. La parole perdue ne doit pas faire place à la parole de destruction de l’homme. Autrement dit, une autorité surplombante, lumineuse et organisatrice des progrès de l’humanité, ne doit pas être remplacée par une autorité de l’ombre.

L’autorité surplombante est le fruit de l’organisation des sociétés humaines qui joue un rôle dans la transmission et accapare le langage subtil né du langage non verbal et du langage symbolique. Ce langage doit rester l’expression d’une espérance.

L’autorité surplombante

Le rôle de l’autorité est d’organiser, arbitrer et préserver.

Le point commun des individus-tribaux est cette faculté d’élaborer ou de redécouvrir cette supra-conscience commune qui élabore le couple Dieu- autorité surplombante qui produira les lois comportementales et morales d’une société sédentaire. C’est par cette approche que l’on découvre les archétypes et les signifiants originels, et c’est par eux que l’on se donne encore des chefs et des autorités surplombantes. Sur la base de ce constat, il est donc possible de retrouver le cheminement qui mena l’homme à nommer dieu après l’acte humain le créant.

Le grand architecte appartiendrait encore au sacré réel du fait de sa proximité avec l’artisan. Le grand architecte on l’a vu n’est pas synonyme de dieu, mais de « conscience éclairée » dans les trois voies, artisanale, sacerdotale et royale. Au demeurant il utilise le compas et l’équerre comme un artisan, alors que le divin souffle sur la surface des eaux et utilise le logos.

Le choix délibéré de l’homme de se choisir un dieu ou un chef pour qu’il promulgue et légitime une norme (plans ou lois) qui s’impose à tous et ordonne ainsi le chaos humain est une démarche construite par l’homme. Cette démarche créatrice provoquera la mise en place d’une fonction sacrée.

La mémoire

L’organisation durable dépend de la mémoire.

Nous gardons tous la mémoire du « non-temps » et du « non-lieu » (le paradis perdu), et nous rêvons d’y faire retour, comme une nostalgie des origines qui hante l’humanité. Ce rêve est le même que l’acte de nommer Dieu, il est très ancien et il est perdu comme la parole, simplement parce ni la parole ni le paradis perdu, ni le Graal ne se trouve dans le domaine discursif et immédiat, ils demeurent enfouis dans la mémoire ancienne à laquelle on accède par le rêve et le symbole.

Relater toutes ces pertes (mémoire, parole, immortalité, etc.), c’est reconnaître l’amoindrissement de nos facultés cognitives et interprétatives en situation courante, mais c’est dans le cas de la parole perdue d’Hiram une réappropriation par l’homme des schèmes organisationnels (griffe du maître).

La perte est généralement due à l’éloignement du centre originel, on comprend alors que le chemin du rêve et du songe redonne une actualité au sens et au réel ancien. La difficulté consiste à ramener le sens dans l’ordre d’une volonté humaine oubliée qui faisait du divin un accessoire de l’organisation par l’homme de l’espace, du temps et des institutions. Finalement le divin va couvrir notre perte de mémoire et transformer cette reliance orthopaxique en croyance orthodoxe.

La parole perdue serait donc le moyen de recouvrir notre autonomie créatrice et organisationnelle qui demeure une orthopraxie fondée sur la lecture du monde et de soi.

La codification :

L’organisation implique une codification.

Le terme symboliquement utilisé par les francs-maçons pour ouvrir leurs travaux est le MIDI, soit un plus haut lumineux qui nous donne l’impression du temps suspendu. Toutes les civilisations ont des mythes communs qui attestent d’une unité primitive, suivant diverses modalités, mais qui ramènent toutes à celle du commencement. Plongées dans l’évolution et la différenciation, les générations successives semblent conserver un « germe » commun relatif au redressement du bipède face à la lumière, à son évolution de chasseur nomade vers celui d’éleveur puis dans les siècles à venir de jardinier sédentaire.

La lecture du monde et du vivant a évolué en même temps que le langage et l’interprétation de la lumière, mais certaines facultés se sont endormies alors que d’autres se développaient. La codification morale et légale s’installait en même temps que la codification du langage né des facultés cognitives, garantissant l’ordonnancement et l’échange.

Ces évolutions sont lisibles en franc-maçonnerie
dans le tableau de loge qui est une évocation narrative traduisant une représentation graphique et symbolique du penser et du faire ainsi que des limites d’expressions assignées au niveau d’entendement (grades). Le choix du vocabulaire se fait sur le mode de la transformation de la matière par l’intervention du discernement et de l’esprit. La construction symbolique par les outils instruments et matériaux, relate la grande aventure de l’intervention de l’homme sur le milieu naturel et trouve son orientation lumineuse dans la course du soleil et des étoiles. C’est la perception de la lumière que crée la compréhension du vivant.

Ce niveau d’entendement s’élève suivant le grade jusqu’à se rapprocher symboliquement du sommet de la montagne. Notons que le sommet de la montagne ou l’arbre ou l’échelle et la tour sont des marqueurs de la transcendance. C’est souvent au sommet de la montagne, marqueur de la transcendance, que se transmet le discernement, soit par révélation soit par épiphanie : le plan du temple (donnée par le divin à David), la vision d’Ezéchiel, les tables de la Loi (donné par le divin à Moise), le Livre Sacré (histoire de l’homme-dieu crucifié sur le Golgotha), Hiram enterré au sommet du mont Hébron puis dans le Saint des Saints, etc.

Ces visions et apparitions sommitales sont relatées dans les livres de sagesse comme structurant le langage symbolique. Il s’agit là de l’encodage des archétypes associés à l’ordonnancement du chaos par la lumière, c'est-à-dire la conscience éclairée, ils vont former le langage symbolique.

Cet héritage de la pensée symbolique et subtile élaboré dans les temps anciens, va rentrer dans le corpus de l’autorité surplombante qui, dans son processus de séparation du monde profane, met en forme ces figures majeures de la pensée universelle pour en faire croyances et structures du langage religieux.

L’oubli et la reconquête

Toute organisation s’appuie sur une sélection des données et images et l’élaboration d’un récit qui la légitime.

Cet ordonnancement éclairé du vivant est réalisé par une autorité surplombante dès l’origine. Mais cette autorité surplombante n’avait d’existence légale que par la volonté organisatrice des hommes. Ils devaient pour valider la toute-puissance de cette autorité divine ou royale, oublier qu’ils en furent les auteurs. Comment valider le couronnement d’un roi sans intervention divine ? Comment installer la filiation royale ? Comment décider d’une guerre juste sans validation divine ? Comment imposer une règle morale ou une loi réorganisatrice sans le lien légitimant du divin ?

En oubliant cette origine humaine de l’autorité surplombante, le divin prit son autonomie est s’imposa comme sacrum, dans une croyance qui assujetti et annexe tout les marqueurs symboliques et subtils du « sacré réel » telle que la pierre dressée ou de fondement, ou la sortie de l’esprit-essence du corps-substance lors de la mort.

Le nom du divin fut oublié en même temps que son origine humaine et le divin régna de lui-même dans les consciences en épousant et occupant marqueurs du « sacré réel » dans les transmissions et la tradition.

Retrouver la parole perdue veut dire retrouver l’origine du divin en l’homme qui est peut-être son propre paradis perdu, un âge d’or où l’homme était comme un dieu…en essence. On comprend que ce désir de reliance à plus haut dénote un manque de confiance en l’homme, en regard du chaos et des questions existentielles. On constate que l’autorité surplombante sans contre-pouvoir, a une tendance naturelle à oublier son origine humaine pour se rendre autonome et s’imposer aux hommes par l’action d’une caste et sa maîtrise du mystère et la subtilisation du langage symbolique et subtil.

Par cet oubli de l’origine humaine du sacré et de l’autorité on abouti au glissement du « sacré réel » vers le « sacré divin » autonome. C’est ainsi que le divin voilé et séparé ne devait et ne pouvait plus être nommé. Oublier son nom, c’était oublier son origine humaine… et l’origine humaine de la pierre dressée.

La légende d’Hiram permet donc a l’initié de reprendre possession de l’autorité et de l’idée surplombante. C’est la reconquête de l’étoile comme source d’inspiration par le maître du compas et de l’équerre

(Nous poursuivrons cette exploration de la parole perdue dans une prochaine publication)

E.°.R.°.

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