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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 23:18

Le Frère de la Tierce

L’acquisition récente par la respectable Loge « Les Écossais de Saint-Jean » à l’Orient de Hyères, d’un diplôme maçonnique de la célèbre Loge l’Union fondée à Francfort sur Maine en 1742 par le Marquis de La Tierce, est le prétexte idéal pour étudier l’apport du Marquis de la Tierce, tant à l’Ordre qu’aux idées maçonniques, dans une période charnière qui est celle du milieu du XVIIIe siècle.

 

Pour l’anecdote, le diplôme concerne un certain Huguenin, reçu en 1782 au grade « d’apprenti et compagnon », signé du Maître de loge Frédéric Chrétien Pascha. Le terme Pascha mériterait quelques éclaircissements à l’issue de la paix avec les Turcs. Au plan sigillographique, le cachet symbolise l’œil et l’oreille sur un fond de deux harpes signifiant les cinq sens et l’harmonie des sons et des sphères. On décrira la ruche traditionnelle de l’option française, le maillet et le compas en haut à gauche, l’équerre et la truelle en haut à droite, le niveau en bas à gauche (place du premier surveillant en entrant à gauche), le fil à plomb (du second surveillant) à droite en bas. Le salut par trois fois trois, appuie le ternaire au carré dans ses origines fraternelles et symboliques. Le tout est fait main sans impression de modèle.

 

Acquis de haute et fraternelle luttent, contre le musée du Grand Orient, dont nous remercions le fair-play de ses représentants et l’attitude qui sied aux historiens de l’Ordre. (Photos et copies disponibles sur simple demande à l’archiviste de la Loge. (www.ecossaisdesaintjean.org )

 

DSC01198-1782-le-7.4--L-union-a-Francfort-sur-mein-Paul-Hu.JPG 

   

Le marquis Louis-François de La Tierce fait parti ces hommes éclairés qui ont su le moment venu, faire un acte décisif, créant une dynamique irréversible sur le plan des idées et de l’institution. Son apport loin d’être secondaire, nous semble sous-estimé. L’éventualité qu’il fût le « rédacteur-nègre » de la* troisième version (1738) des Constitutions dites d’Anderson n’est pas à négliger. Sa discrétion toute diplomatique s’associe à une conviction inébranlable dans l’idée d’un progrès possible pour l’humanité. Cette conviction progressiste pour l’époque est secondée par ses convictions réformistes et sa formation d’ingénieur. Loin d’être assujetti au génie français, il opte très tôt pour l’idéal anglais propagé par la très intellectuelle et rosicrucienne Royale Society. Au plan politique, son cœur est au côté des Tsars et de la Tsarine, sa conscience professionnelle reste au service de la Prusse.

 Il est un de ces aventuriers religieux et maçons, tout comme le chevalier Ramsay, qui partage l’idée de Leibniz, de concilier les dogmes de l’église disloquée par les schismes. Tout comme ,Desagulier son ami, il est huguenot et sa famille a subi la révocation de l’Édit de Nantes.

 Né en 1699 dans la province du Brabant, il appartient aux deux siècles, celui des discordes religieuses et politiques et celui des lumières. Ingénieur de formation, n’ayant aucune perspective au Royaume de France à cause de sa religion, il devient précepteur des enfants de Lord Stafford en Angleterre, précepteur en Prusse puis chargé d’affaires diplomatiques, pour les micros États allemands. Grand admirateur du Tsar puis de la Tsarine Catherine, il finira sa vie en écrivant une ode à sa gloire. Le marquis de la Tierce restera un Hanovrien convaincu, dans la filiation du protestant Georges 1er, ce qui le

 distingue fortement des francs- maçons Stuartistes.

 Toutefois, aucun esprit partisan ne dicte sa conduite.

 Au contraire, il tend vers une forme d’œcuménisme qui se fonde sur une certaine idée du christianisme des origines. Le christianisme premier semblait une solution pour dépasser les concurrences entre les églises. « Unir ce qui est épars » sans en prononcer l’expression semble être son credo. L’illustration de cette tendance se situe dans le choix du nom de la loge de Francfort sur Maine appelée « L’UNION » qui se dote de statuts dès le 29 mars 1742, après quelques tenues de mise au point. Les feux sont allumés le 27 juin 1742. Celle-ci est loge fille de la loge française L’UNION de Londres, qui dépend de la grande loge d’Angleterre. Cette loge londonienne, classée dans les « modernes » fut celle de l’initiation des deux cofondateurs le Marquis et Philippe Steinheil. Celle-ci obtient ses patentes le 8 février 1743. Le Marquis y occupera le poste de 1er Surveillant. Il s’agit donc d’une maçonnerie calquée

 sur les idées universalistes fondées sur la tolérance. Cette loge se situe dans le sillage de la grande loge de Londres de 1717, qui marque une rupture avec l’intolérance religieuse et les excès, tout en marquant sa loyauté à l’électeur de Hanovre et sa dynastie.

 De la Tierce, fit un séjour londonien de 1732 où il fut initié à 1736. Il fut chargé de traduire le « Book of the Constitutions » de 1723. Il répondait ainsi à un vœu consécutif à son initiation. S’agissant de sa promesse, il dépassa le cadre de la traduction simple pour adapter à sa façon les constitutions d’Anderson dans un but de diffusion auprès des profanes. Il faut savoir qu’il avait terminé ce travail en 1736 en le soumettant à l’approbation de sa loge londonienne. Intitulé « Histoire, Obligations et Statuts de la très Vénérable Confraternité des francs-maçons, tirez de leurs archives et conforme aux traditions les plus anciennes », son manuscrit ne fut pas immédiatement publié, pour laisser à son ami Anderson le soin de publier en premier, sa dernière version de 1738. Plus qu’une traduction, nous pensons qu’il fut l’auteur inspiré, en sous-main, de la dernière version et qu’il reçu rémunération pour la tâche brillamment accomplie. Laissant la priorité à son donneur d’ordre, il ne publia son ouvrage à Amsterdam qu’en 1742, soit 6 années après l’achèvement de l’œuvre et l’approbation de celle-ci par la loge française L’UNION de Londres, elle-même dépendante de la Grande Loge.

Les différences entre les deux versions s’expliquent par l’esprit continental du marquis, fondé sur une démarche plus scientifique et historique que son modèle Andersonien. Il enrichit l’ensemble du texte d’origine d’une connotation technique et historique plus appuyée, donnant à l’ensemble une crédibilité indéniable pour l’époque.

Le texte Andersonien de 1723 qui sert de référence a pour but principal de projeter une image originale de Dieu dans ses rapports à l’humanité, conséquence des troubles politiques religieux et sociaux ayant affecté l’Angleterre durant la seconde moitié du XVIIe siècle. De La Tierce ampute

 pour partie, l’essence du relativisme Andersonien. L’édition de 1742 transforme le message du pasteur unitarien en un instrument de combat dont le but est de promouvoir un projet personnel, celui de la construction d’un Temple de la Fraternité conçu dans le cadre d’une chrétienté primitive qui serait partagée par tous les grands esprits du monde. La tolérance religieuse dépasserait les clivages imposés par les réformes et par les schismes.

Le Marquis exprime donc un point de vue qui est personnel et légèrement différent du texte d’origine.

La franc-maçonnerie est depuis le XVIIIe siècle une contribution originale à l'histoire des idées, un fait culturel producteur d'un discours lumineux, porteur de sens, replaçant à tort ou à raison l’homme, son bien-être et son statut au centre des préoccupations des penseurs éclairés. Les penseurs sont nombreux, citons John Locke qui inspira Montesquieu, les néoplatoniciens, les membres de la Royal Society et Leibniz. Cette nouvelle place qu’on lui fait au détriment des idées reçues et du conformisme est due pour l’essentiel aux Lumières de quelques penseurs. C’est le siècle qui voit briller des esprits plus éclairés et des hommes de bien tels que le marquis de la Tierce, Desaguliers ou le pasteur Anderson ou encore le Chevalier Ramsay. Ces derniers marquent le cheminement de la pensée maçonnique. Il nous semble qu’il existe bien des points communs entre les additions du marquis au plan historique et « Les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence » de Montesquieu.

Cette pensée s’est déjà impliquée au cours des années jacobites dans le tourment de la politique et du parti pris pour les Stuarts ou pour les Hanovre. Cet écartèlement se traduira par des loges dites Écossaises et d’autres dites Anglaises puis par des qualificatifs d’anciens et de modernes. Bref la maçonnerie spéculative est née d’un savant dosage d’ostracisme et de course aux adhésions des loges, derrière un discours universaliste.

Notre Marquis de La Tierce ne fait pas exception à l’ambiance du moment ou à défaut d’éclectisme, l’œcuménisme semble poindre à l’horizon. La logique du Marquis repose sur la vertu et la raison qui doivent contrôler et limiter les passions, moteurs d’ambitions, et l’injustice dans ses excès.

Il admet les maux nécessaires telles l’injustice et l’inégalité dans une limite harmonieuse comme l’harmonie des sphères repose sur des forces antagonistes.

Rassembler tous les maçons au-delà de leurs opinions religieuses est un argument de vainqueur. C’est celui du pasteur Anderson qui se place sous la protection des Hanovre. La fuite de l’intelligentsia catholique Stuartiste laisse la place vacante. Pour faire bonne figure tout en maîtrisant la bienveillance royale tant du palais que par ses satellites tels la Royal Society, la grande loge de Londres qui deviendra la Grande Loge d’Angleterre tente une percée continentale.

La percée se fait par l’ouverture de relation de confiance avec le pouvoir royal de Louis XVI notamment par l’approche du Cardinal de Fleury en vue de minorer ou d’étouffer la place des loges jacobites en royaume de France. On dit que ces dernières sont des lieux de conspiration depuis que Louis XVI les accueille dans le sillage des exilés. Ces activités loin de déplaire au pouvoir royal dans un premier temps, deviennent embarrassantes dans la politique extérieure française. 

En partant de l'analyse de deux des textes fondateurs de la franc-maçonnerie, à savoir Les Constitutions d'Anderson et Le Discours de Ramsay, le marquis met en place des idées qui seront celles de la franc-maçonnerie universelle (le libre arbitre, la liberté de pensée, la tolérance, la fraternité) sans rien sacrifier des thèmes identitaires (les symboles, les mythes, l'initiation),

Pour cette époque on remarquera que le discours maçonnique a imprégné la société lettrée du XVIIIe siècle, puis a influencé les mentalités de toutes les composantes de la société. Chacun veut devenir franc-maçon.

C’est l’époque des salons littéraires et politiques de la bonne société qui viennent amplifier comme un phénomène de mode une franc-maçonnerie naissante.

L'expansion du mouvement maçonnique tout au long du Siècle des Lumières a été remarquable. La qualité de son recrutement et la quantité de loges, a notamment contribué au rayonnement des idées que développe ici le marquis de La Tierce

On remarquera que la gravure sur la page de Garde montre Hiram tendant les futurs plans du Temple à Salomon. Cette image diffère de la grandiloquence de l’édition Andersonienne de 1723 où l’on voyait la pompe des grands protecteurs de la franc-maçonnerie hanovrienne. L’image fait donc état du troisième grade, celui de maître en la personne d’Hiram. Notons au surplus, la présence des outils opératifs et d’une sphère prise sur le modèle copernicien qui inspire ces messieurs de la Royal Society. On met donc en avant le régime plus que l’obédience, on veut rechercher les sources premières plutôt que leurs implications politiques ; bref on prend quelques distances avec la soumission à l’état centralisateur, sans remettre en cause l’habituelle loyauté du maçon face au pouvoir.

Le titre dans sa longueur fait état d’une dimension à l’échelle de l’homme et non de l’institution. On y relève l’union des frères dans une confraternité, ce qui semble indiquer un état plus hétérogène au profit d’une universalité œcuménique, plutôt qu’une fraternité cohérente et monolithique. L’institution passe après l’homme et non l’inverse.

Nous sommes dans une démarche d’affiliation plus que de soumission, ce qui est dans l’air du temps au plan politique où les États Nations composent avec le contrepouvoir des états principautés. Le marquis de La Tierce élabore un modèle plus proche, plus confraternel que fraternel.

L’idée d’une faute et d’une chute de l’homme face à Dieu est reléguée au second plan. Le mythe d’Abel et l’épisode de la tour de Babel sont dissimulés derrière des faits et des réalisations plus valorisantes pour le genre humain. Ce genre humain a toujours été fraternel, c’est ce qu’il tente de démontrer dans son exercice historique. Il rappelle à la rescousse de la confraternité, les grands sages d’humanité comme Confucius, Platon, Thalès, Pythagore, Aristote, etc.

On s’oriente ainsi vers une religion primitive qui outrepasse les schismes. On fait référence à Moïse, Noé. Le Noachisme n’est pas très loin.

La tolérance reste le fond contemporain de son exposé moral.

Sur un plan plus social, c’est l’idée de progrès dans l’esprit « Newtonien » qui domine, annonçant le positivisme du siècle suivant. Cette option n’a rien d’étonnant de la part d’un ingénieur témoin des immenses pas découlant des sciences et techniques, notamment en Angleterre. Nous retrouvons cet esprit encyclopédiste chez Ramsay et dans la Royal Society.

L’ordre de la nature bien faite par Dieu s’impose aux idéologues comme une évidence. La machine du monde est bien faite malgré sa dureté. Ceci constitue une ouverture vers un Déisme de base qui fera florès.

C’est la communication et les échanges, physiques, technologiques, commerciaux et idéologiques qui sont facteurs de paix et de progrès, dans le respect des coutumes et des usages locaux. C’est ici le relativisme de la confraternité, dans le respect identitaire, qui prévaut, à l’égal de la théorie des climats que développera son frère Montesquieu. À cet égard la voie est similaire à une forme de mondialisation, dans la sphère chrétienne cependant.

Pour l’essentiel, le texte d’origine est maintenu dans sa partie disciplinaire qui conforte l’idée de l’universalité de la règle maçonnique. Enfin, le texte d’origine est largement augmenté du discours de Ramsay, dont La Tierce intègre au dispositif Andersonnien les caractères chevaleresques qui donneront de nombreux développements dans les hauts grades naissants.

Conclure sur une telle entreprise n’est possible que si l'on met en perspective le domaine des idées et la tradition. Ce sont, pour l’essentiel les fruits du progrès qui sont à partager. Une morale progressiste se fait jour sous l’influence bien comprise des lumières. On s’éloigne sans doute un peu plus de l’idée traditionnelle que d’autres maçonneries « Écossaise et primitive » vont remettre à l’honneur. Le progrès ne sera plus l’objet du discours, seul restera ce qui fait la franc-maçonnerie traditionnelle : l’initiation dans ses états les plus profonds et non pas ses développements sociaux et superficiels.

Le texte d’Anderson était plus prudent. Situé à la frontière des traditions opératives anciennes dont les textes étaient encore présents à l’esprit des rédacteurs de 1723, ce n’est plus le cas en 1736 lorsque le Marquis s’attelle à l’adaptation des Constitutions.

Il n’a lu aucun des Anciens Devoirs ni aucun manuscrit ancien qui fait état de la tradition. Cet esprit moderniste éloigné des outils opératifs se confirme dans l’ouverture universaliste du discours de Ramsay. La tradition chevaleresque s’invite et surpasse dans la tradition opérative. Sur le fond, l’unité finale des trois initiations pouvait être développée, il ne manquait que l’initiation sacerdotale. Mais cette option ne fut même pas défendue, démontrant l’ignorance par l’auteur du fond traditionnel de toutes les initiations. De ce point de vue, Désaguliers et Anderson avaient été plus prudents. On assiste donc à un mélange de modernité et de tradition qui fait de la franc-maçonnerie de l’époque un prodigieux creuset d’hommes et d’idées.

En 1743 décède le chevalier Ramsay et Désaguliers. Le Cardinal Fleury disparait et Walpole n’a plus l’influence modératrice auprès de Georges II. Frédérique II et la Prusse montent en puissance. La guerre de succession d’Autriche trouble le jeu. Apparaît la notion d’État Nation. En France les descentes de police se font plus nombreuses, le Duc d’Antin disparaît laissant l’Ordre dispersé entre les hauts grades et de nouvelles obédiences. Une page se tourne et dès 1750, le Marquis de La Tierce l’universaliste chrétien, dépassé par ces mouvements tectoniques, s’absente du paysage maçonnique.

Les Lumières du siècle se confrontent avec difficulté à la lumière initiatique traditionnelle. La Franc-maçonnerie, qu’elle soit « ancienne » ou « moderne » se confronte à des réalités géopolitiques pour lesquelles elle n’est pas conçue, c’est un grand et difficile moment dans l’histoire de la franc-maçonnerie.

Eri\Rom\

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