Ce qui suit est un PowerPoint en 18 diapos qui suppose une connaissance préalable et suffisante du symbolisme du grade.
Nous abordons ici les dynamiques cachées établies sur le couple "opposant/composant". Ces dynamiques à l'oeuvre dans l'image mémorielle du grade, justifient les combinatoires de signes qui donneront les "objets symboliques" puis les "appareils symboliques" .
L'objet symbolique "opposant" apporte sa richesse différenciée dans une "composition" ou assemblage vertueux. L'opposition binaire stérile "profane" se transforme en ternaire constructif de l'initié. La différence ou le rejet devient alors complémentarité ce qui permet la construction, la composition d'un objet symbolique doué d'une intention "orientée" vers la Lumière.
L'apprentissage du langage symbolique est donc fondé sur des relations dynamiques, directement liées aux opposants/composants. Ce langage passe par la "LECTIO" d'un réel sacré et séparé contenu entre Terre (Équerre) et Ciel (Compas).
Cette lectio s'organise sous trois aspects spécifiques liés au cotexte (1), au contexte (2) et au phénomène ressenti en soi(3):
1/ à l'intentionnalité "lumineuse" du rituel, depuis le cabinet de réflexion ,
2/ au cadre général du récit de la construction du Temple c'est la ligne d'horizon des actes positifs,
3/ à la transformation de soi, en superposition de la taille de la pierre, c'est ici toute la transparence spirituelle du réel, telle que ressentie, sans rationalité autre que le double sentiment "d’œuvrer" et d'appartenance à une communauté "Oeuvrière" .
Il y a donc une corrélation entre l'opératif expérimental et l’opérant en soi par une orthodoxie de la triangulation montante et lumineuse (ORA) d'une part, et une orthopraxie descendante dans la matière et en soi (LABORA) d'autre part. Les deux aspects sont indissociables et constituent l'initiation au réel.
Donc nous pouvons dire que l'objectif de l'étude des symboles maçonniques est de passer du binaire différencié et opposant à une construction née d'une complémentarité. Cette unité "oeuvriere" passe par le troisième terme d'un triangle unifiant les opposants de base. Pour l'initié, cette unité met en relation l'action opérative dans le réel et l'effet opérant en soi.
E.°.R.°.