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30 septembre 2020 3 30 /09 /septembre /2020 11:17

par  Christophe Knight et Robert Lomas (1997) - Editions J’AI LU -   Traduit de l’anglais par Arnaud d’Apremont

4ème et dernière partie des notes de lecture.

de Tha.°. Coq.°. et Elth.°. Bia.°.  «  Ecossais de l'Hermione  » GLSREP

 

Table des matières des notes de lecture (4 parties)

(La pagination est celle de l’édition « J’AI LU »  ; elle sert d’indexation  pour les paragraphes et les chapitres de ces notes, nous recommandons l'achat de l'ouvrage pour bien suivre le déroulement des notes.)

Appendice 1 : Le développement de la franc-maçonnerie moderne et son impact sur le monde

La Réforme anglaise et les conditions de l’émergence - La Réforme - 521

Le roi qui bâtit le système des loges - Jacques Ier (et William Shaw) -  524

L’architecte du second degré - Francis Bacon - ……………………… 530

La nouvelle hérésie - Copernic, Galilée -     …………………………..  532

Les Anciens Devoirs     ………………………………………………..  537

L’ascension des républicains - Oliver Cromwell -  …………………..   546

La Royal Society émerge -    ………………………………………….   554

La franc-maçonnerie s’adapte - Jacobites et Hanovre -  …………….   557

L’expansion de la franc-maçonnerie -………………………………..   561

Le développement de la maçonnerie en Amérique -

                                       l’empreinte maçonnique - ……………………    565

 

Appendice 2 : Loges maçonniques en Ecosse antérieures à 1710 (non reproduit)…………………    572

Appendice 3 : Premiers Grands Maîtres de la maçonnerie anglaise (non reproduit)………………     573

Appendice 4 : Premiers Grands Maîtres de la maçonnerie écossaise (non reproduit)………………   574

Appendice 5 : Chronologie  (non reproduite, nous renvoyons à la lecture de l'ouvrage)………………………….  576

Cartes :

1/ l’Egypte et les deux piliers, 2/ Le pays de Sumer, 3/ Plan de Jérusalem (non reproduites)…….  584-586

 

 

Appendice 1

Le développement de la franc-maçonnerie moderne et son impact sur le monde.

 

La Réforme anglaise et les conditions de l’émergence - La Réforme -

 

(p 521-522) Avec l’avènement de la Réforme, la puissance du Vatican diminue. La F.M. reste secrète jusqu’en 1717, année de la formation de la grande Loge d’Angleterre. Le mouvement de la Réforme « entendait purger l’Eglise de ses abus médiévaux… c’est ce qui amena la rupture entre l’Eglise catholique romaine et les réformateurs, dont les croyances et les pratiques furent appelées protestantisme »

- « la Réforme [commence] en Allemagne, le 31 oct. 1517, quand Martin Luther, un professeur d’université (théologie) augustinien de Wittenberg, [rend] publiques  quatre-vingt quinze thèses invitant à discuter de la légitimité du commerce des indulgences [73]. Luther « gagne... un large soutien populaire ; il [croit] que le salut [est] un don gratuit offert à tous par le pardon des péchés que l’on [doit] à la seule grâce de Dieu… inutile d’avoir un pape … une telle pensée [rappelle] celle du Jésus des origines...  Luther [est] excommunié en 1521 … ».

(p 522-523) L’Angleterre a son propre mouvement religieux réformateur fondé sur les idées de Luther. La réforme anglaise interviendrait en raison de la volonté de Henri VIII qui veut divorcer de Catherine d’Aragon. La rupture avec le pouvoir pontifical est supervisée par Cromwell, premier ministre du roi, qui fait voter par le parlement en 1534, la « loi de suprématie » qui définit totalement le contrôle royal sur l’Eglise.

- L’Eglise catholique romaine est remplacée par l’Eglise d’Angleterre. Il n’y aura qu’une brève interruption entre 1553 et 1558, pendant le règne de Marie Ier Tudor, fille de Henri VIII et de Catherine d’Aragon(répudiée car elle n’avait pas su donner d’héritier mâle). Marie Ier rétablit le catholicisme et l’autorité du pape… elle hérite du surnom de Marie la Sanglante (Bloody Mary) pour les nombreuses exécutions de protestants qu’elle suscite ; elle épouse finalement le roi Philippe d’Espagne ; de 1558 à 1603, sous le règne de son successeur, sa demi-sœur, la reine Elisabeth Ier (fille d’Henri VIII et d’Ann Boleyn)[74], l’Angleterre devient une nation puissante et protestante.

Loges et Maçonnerie de métier 1598 Statuts de Shaw : William Shaw portrait à la plume

Loges et Maçonnerie de métier 1598 Statuts de Shaw : William Shaw portrait à la plume

Le roi qui bâtit le système des loges - Jacques Ier (et William Shaw) -

 

(p 524 « … après la construction de Rosslyn (1440-1490), le concept de loges - opératives - (composées de tailleurs de pierre et d’artisans maçons qualifiés) [continue] à se développer en intime association avec les loges supérieures - spéculatives - (composées d’aristocrates qui y ont été admis après une résurrection - vivante - ) ». « Les cérémonies se [perpétuent]…, lentement... inexorablement, on finit par ne plus comprendre leurs origines ».

 

(p 525-527) « James VI », né le 19 juin 1566, est l’unique enfant de la reine d’Ecosse Marie Stuart et de son deuxième époux Henri Stuart. Henri est assassiné en 1567, et les nobles écossais obligent Marie Stuart à abdiquer. James n’a que quinze mois quand il succède à sa mère catholique sur le trône d’Ecosse. Le jeune James VI est intelligent ; il est élevé dans la religion protestante et reçoit une excellent éducation de la part de son tuteur principal, George Buchanan [75], un érudit formé dans les universités de Saint Andrews (Ecosse) et de Paris ; en 1583, James Stuart devient James VI (d’Ecosse) ; il commence à diriger personnellement l’Ecosse. ; sa mère Marie Stuart est exécutée pour trahison en 1587.

- James VI « affermit sa position à la tête de l’Eglise et de l’Etat écossais, en parvenant à surpasser les nobles qui conspirent contre lui ». Quand Elisabeth Ier meurt en 1603, elle n’a pas d’héritier ; James VI a trente sept ans et devient roi d’Angleterre sous le nom de Jacques Ier ; il est le premier roi à régner simultanément sur l’Ecosse et l’Angleterre [76].

- James VI est « également le premier roi connu pour avoir été f.m. (initié dans la loge de Scoon et Perth… à l’âge de trente-cinq ans - Cf.Year Book of the Grand Lodge of Ancient Free and Accepted Masons of Scotland 1995) ». « James [est] un maçon spéculatif et [écrit] des ouvrages… Significativement, il [commande]… une nouvelle version officielle de la Bible, à laquelle il [laissera] son nom : la Bible du roi James, également appelée - Bible de 1611 - » ; c’est la Bible souvent mentionnée par Chris et Rob et qui omet les deux livres des Maccabées anti-nazôréens. Voici un extrait de l’introduction à la Bible du roi James :

« … si bien que, d’un côté, nous serons calomniés par les papistes ici ou à l’étranger, qui donc nous diffameront parce que nous sommes de pauvres instruments pour vouloir faire en sorte que la Sainte vérité de Dieu soit connue de plus en plus de personnes ; personnes qu’ils désirent garder dans l’ignorance et les ténèbres... ».

- Ce passage traduit « une nouvelle conception où la - connaissance -  et l’ - individu - sont vus comme des notions qui devraient aller de pair » ; ce n’est pas la conception de « l’Eglise catholique de l’époque ».

 

(p 527-530) « Le roi James… [comprend]... que le mouvement maçonnique croissant [a] besoin d’être formalisé. ». « … deux ans avant de devenir maçon et cinq ans avant de monter sur le trône d’Angleterre, il ordonne que la structure existante se dote d’une direction et d’une organisation »William Shaw, un maçon majeur, devient son « Surveillant général des maçons »(Général Warden of the Craft) chargé d’améliorer  la structure de la maçonnerie ; le 28 déc. 1598, Shaw rend publics « Les statuts et ordonnances devant être observés par tous les maîtres maçons de ce royaume ».

- « Shaw n’[accorde] pas de pensée... à la famille Saint Clair qui avait dirigé… la cour des métiers (Court of Crafts)… deux cents ans plus tôt sous le règne de Robert Bruce… En dépit du déclin de la famille Saint Clair, les maçons écossais [restent] fidèles à la tradition et [rejettent] l’offre de Shaw d’un mandat royal pour l’Ordre, si le roi James [est] accepté comme Grand Maître… ».

- William Shaw formalise les rituels de la maçonnerie opérative et spéculative, en donnant les trois degrés de la maçonnerie de métier tels que nous les connaissons aujourd’hui ; pour ce faire, il supprime  la séparation et fait des maçons opératifs des assistants de rang inférieur des maçons spéculatifs. Il instaure des structures d’ « incorporation » des maçons opératifs, toutes rattachées à une loge de maçons spéculatifs. Tout candidat à une loge spéculative doit être un homme libre, autrement dit « franc », en anglais, free, du district dans lequel la loge se situe ; ainsi le maçon spéculatif aura le titre de  franc-maçon. Les loges spéculatives ne sont pas tenues d’être rattachées à une Loge.

- La F.M. a maintenant une structure de loges qui se répand bientôt dans l’Angleterre, puis dans le monde entier.

Francis Bacon 1610 - tirage philatélique

Francis Bacon 1610 - tirage philatélique

L’architecte du second degré - Francis Bacon -

 

(p 530-532) Shaw insère « un niveau supplémentaire de maçonnerie spéculative, entre les degrés d’Apprenti et de Maître… On créa le grade de Compagnon (Fellowcraft), [qui dériverait]… du fait que ces maçons  n’étaient pas des ouvriers travaillant la matière, mais qu’ils œuvraient dans le - métier associé - (- fellow craft -) de la maçonnerie spéculative ». Chris et Rob ont la certitude « que ce degré fut un développement du degré de maçonnerie de Marque et non l’inverse comme la plupart des maçons le croient ».

- « Quand James VI d’Ecosse [devient] James Ier d’Angleterre en 1603,… [il confère] la chevalerie à Francis Bacon… ».« ... Francis Bacon [est] un des philosophes les plus admirables de l’Histoire. Il [cherche] à libérer l’esprit humain de ce qu’il [appelle] les - idoles - ou  - les tendances à l’erreur - . Il [prépare] le plan d’une grande œuvre, l’Instauratio Magna (- La grande Restauration … sous-entendu des - sciences -), devant exposer ses idées pour restaurer la maîtrise de la nature par l’homme... »(Cf. pages 531-532 pour plus de détails). « De nombreux.. scientifiques du XVIIème s. comme -  Isaac Newton, Thomas Hobbes,... - [tiennent] ses travaux en haute estime. Un siècle plus tard,… Voltaire et Diderot [décrivent] ce penseur anglais comme… - le père de la science moderne - ».

- Le Frère Bacon aurait largement influencé William Shaw pour donner « le style du nouveau second degré ».

Nicolas Copernic 1473-1543

Nicolas Copernic 1473-1543

La nouvelle hérésie - Copernic, Galilée -

 

(p 532-534) « … la pensée libérale conduit à l’invention par le Vatican d’une nouvelle forme d’hérésie… L’Eglise catholique romaine [persécute] ceux qui [étudient] la science et [aboutissent] à des conclusions entrant en conflit avec la vision dogmatique que les cardinaux [ont] des Saintes Ecritures.

- Galilée… [utilise] les nouvelles techniques pour confirmer que c’[est] le Soleil et non la Terre qui est au centre l’univers… concept déjà... décrit par l’égyptien Erathostène [77] au IIIème s. avJC... ». Galilée est qualifié de « - copernicanisme - , du nom de son partisan le plusrécent, le polonais Nicolas Copernic 1473-1543… le Saint-Office de Rome [78][promulgue] un édit contre ce système… [en] 1616... Francis Bacon [déciderait] immédiatement d’incorporer cette nouvelle vérité de la nature dans son second degré récemment créé ».

 

(p 534-537 « Il est important de rappeler que le degré de Compagnon n’[est] pas une invention : il [est] constitué à partir d’éléments empruntés à la maçonnerie de Marque et peut-être aux deux degrés originels (le degré d’entrant et le rang de Maître), auxquels s’[ajoutent] quelques nouveaux éléments partout où cela [semble] idoine ».

- Les auteurs relatent une contradiction dans le rituel de passage et une confusion qui serait faite entre Josué, successeur de Moïse à la tête du peuple d’Israël, et … Josué/Josuah ou Yehoshua, ou encore Jésus…  En même temps, ils donnent une « explication du signe de Compagnon ou de second degré... »(cf. pages 535-537).

 

Les Anciens Devoirs

 

(p 537-541) « … les Anciens Devoirs (Old Charges) provenant de la tradition orale furent… mis noir sur blanc pour éviter les déviations. William Shaw est connu pour avoir cherché à protéger les - anciens landmarks [79] de l’Ordre - »(Les anciens devoirs sont évoqués aussi en pages 39-41). On aurait retrouvé des document qui permettent aujourd’hui « de savoir ce qu’était la maçonnerie avant les modifications… exécutées notamment par Shaw et Bacon… . », en particulier :

- « Le Manuscrit d’Inigo (ou Nigo), évoqué au chapitre X et attribué à ce célèbre architecte et f.m… le véritable auteur… pourrait être un membre de la Loge Inigo Jones [80].

- Le Manuscrrit de Wood écrit en 1610,… de trente-deux pages. Il commence en identifiant les sciences auxquelles la maçonnerie a toujours été associée… : Grammaire, Rhétorique, Logique, Arithmétique, Géométrie, Musique et Astronomie… disciplines du monde classique, perdues dans le monde chrétien au cours de l’âge des ténèbres » (1008-1120 ? selon la chronologie) ; l’intérêt pour ces disciplines revient à partir du Xème s. « grâce aux contacts avec les érudits arabes… et… aux penseurs grecs à Constantinople ... »

Le manuscrit « fait commencer l’histoire de l’Ordre aux deux piliers découverts après le Déluge de Noé ». Sur l’un de ces piliers on inscrivit « les secrets des sciences à partir desquelles les sumériens développèrent un code moral qui passa aux égyptiens, par l’intermédiaire du sumérien Abraham et de son épouse Sarah ». Le texte décrit « Euclide [81] enseignant la géométrie aux égyptiens,…[géométrie] que les israélites apprirent… et emportèrent… à Jérusalem, où elle servit pour construire le Temple de Salomon ».

- « Certains manuscrits du XVIIème s. ne font pas allusion à Hiram Abif »…Cependant, [ce nom] n’était qu’une désignation parmi d’autres pour ce personnage central : on l’évoque encore sous le nom d’Aymon, Aymen, Amnon, A Man (en anglais - un homme - ) ou Amen et parfois Bennaim ». En pages 539-540, différentes hypothèses sont développées sur chacun de ces noms…

- Chris et Rob rappellent un passage de la cérémonie de second degré où on demande au candidat : « quels sont les objets particuliers de votre recherche dans ce degré ? - La réponse requise est : Les mystères  de la nature et de la science.. - A la fin de l’initiation, on dit au nouveau Compagnon : Vous devez maintenant faire des sciences et des arts libéraux [82] l’objet de votre étude… une invitation que les grands f.m. du XVIIème s. ne pouvaient décliner ».

 

(p 541-546) James VI, le roi f.m., meurt en 1625 ; son second fils, Charles lui succède (Henri, son fils aîné est mort en 1612). « Comme son père, Charles Ier [croit] fermement dans le droit divin des rois, ce dont il [témoigne] avec une grande arrogance… Charles n’[a] pas le flair de son père pour la gestion politique et, conséquence de sa confrontation permanente avec le Parlement, il finit par régner onze ans sans le moindre Parlement… le royaume [commence] à devenir instable sous le règne autocratique de Charles ».

- Selon Chris et Rob, « il y aurait des parallèles pertinents entre cette période du XVIIème s. et le contexte… en Israël à l’époque de Jésus et du mouvement nazôréen ».

- « Le premier de ces parallèles concerne un conflit dans le principe de relation à Dieu ». Pour Chris et Rob, « Jésus n’était rien d’autre qu’un républicain, essayant d’établir le règne des personnes - droites - , tandis que lui-même aurait été le chef légitime faisant respecter les lois de Dieu… il n’est pas déraisonnable de le décrire comme un puritain de son temps : un homme qui recherchait avant tout la simplicité, la rigueur religieuse et la liberté… , et n’avait pas peur de se battre pour cela ». « Aux XVIème et XVIIème s., L’Eglise catholique [est] animée par de riches conservateurs qui [ont] perdu de vue la piété sous leurs ego boursouflés et leur insistance à dire que seul le pape [a] le droit d’entrer en rapport avec Dieu [éloigne] d’eux tous ceux qui [ont] l’esprit et l’opportunité de penser par eux-mêmes ». « Certaine paroles attribuées à Jésus dans le passage QS 34 (de l’Evangile reconstitué - Q - )… [sont] encore tout à fait d’actualité au XVIIème s. » (cf. extrait page 544).

- La seconde « connexion entre les deux périodes concerne la fin du pouvoir papal en Angleterre et la confusion des autorités sacerdotale et séculière dans la seule personne du roi. Pour la première fois, depuis la fondation de l’Eglise, l’ambition de Jésus de réunir en un seul les piliers sacerdotal et royal [est] réalisée ». « … une gravure du XVIIème s. [montre] en détail les piliers royal et sacerdotal… représentés exactement... [comme dans] les anciens textes juifs… La seule véritable différence… [est] le personnage qui [fait] office de clé de voûte… le roi Charles Ier… [qui assume] le rôle des deux piliers en s’identifiant à la clé de voûte qui les [réunit]… En utilisant ce symbolisme, le roi Charles Ier [emboîte] … les pas de Jésus, mais le roi n’[a] pas la grande intelligence du leader juif et sa clarté républicaine ».

 

Néanmoins, l’Angleterre trouvera un nouvel ordre social, « une solution unique [aux] différences », solution qui viendra de l’Art Royal, pendant que les nations voisines passeront leurs souverains au fil de l’épée.

 

L’ascension des républicains - Oliver Cromwell -

 

(p 546-548) Oliver Cromwell naît le 25 avril 1599, d’une famille riche grâce aux faveurs de Thomas Cromwell, qui était ministre d’Henri VIII et oncle de l’aïeul  d’Oliver… Oliver est « éduqué... par Thomas Beard, un puritain de premier plan… Oliver [fréquente] ultérieurement le Sydney Sussex College et l’université de Cambridge, essentiellement puritains, tout en étudiant le droit à Londres… En août 1620, Il [épouse] Elizabeth Bourchier... ».

- En 1628, Cromwell devient membre du parlement (pendant 10 ans) … il [manifeste] une attitude clairement puritaine ». En 1640, il revient au Parlement quand le conflit entre Charles Ier et les puritains devient inévitable ; le 22 août 1642, la guerre civile éclate entre le Parlement dominé par les puritains et les partisans du roi.

- « A la fin de la première année de guerre, les royalistes… [surnommés aussi les - cavaliers -tiennent] la majeure partie de l’Angleterre, à l’exception de Londres et du côté oriental du pays ». En 1644, Cromwelldevient lieutenant-général ; il mène « à la victoire les forces parlementaristes(connues sous le nom de « têtes rondes »  à cause de la forme de leurs casques)au cours de la bataille cruciale de Marston Moor (2 juillet 1644) »… lui et son régiment héritent du surnom de « Côtes de Fer » (Ironsides). « Bataille après bataille, les têtes rondes [poursuivent] leur progression jusqu’à la chute de la capitale royale, Oxford, le 24 juin 1646. Charles se [rend] aux écossais... »

 

- (p 549-551) « L‘une des meilleures sources d’information sur la F.M. pendant cette époque est le journal d’Elias Ashmole… » quiéclaire  « ... la période et les événements qui conduisirent à la formation de la Société Royale ».

- « Elias Ashmole est le contrôleur du matériel militaire du roi au moment de la reddition. Il est aussi l’une des figures les plus importantes de l’histoire officielle de la F.M.. Quatre mois après [avoir] vu son camp perdre la guerre, Ashmole se [rend] à Warrington pour être initié dans l’Art Royal(le 16 oct. 1646)… » ; ce voyage est probablement « long et ardu, mais dès le lendemain de son initiation Ashmole [repart]… pour le bastion parlementariste de Londres ». Ashmole est « encore récemment un officier du roi en vue ,… il ne peut espérer se promener incognito » … sans avoir de bonnes raisons ni disposer de garanties de protection. « … une note... du 14 mai 1650 confirme la nature inhabituelle de la visite et montre également qu’il ne s’[agit] pas d’un arrangement temporaire : - Il [Ashmole] doit résider à Londres en dépit de l’Acte du Parlement contraire - … Il ne fait... aucun doute qu’il [doit] ce statut privilégié au fait qu’il [est] f.m., et, par conséquent membre de la seule organisation non religieuse et non politique qui [offre] une structure fraternelle dans laquelle un - royaliste - [peut] rencontrer [un] - cromwellien - et où un catholique [peut] côtoyer sans peur... un puritain... Ashmole, f.m. royaliste [est] en mesure de vivre ouvertement à Londres pendant de nombreuses années et [de fréquenter] les parlementaristes de haut rang ». On note dans son journal qu’il rencontre un f.m. notoire, « le docteur Wilkinsdirecteur du Wadham College d’Oxford(et chargé de cours...)avant de devenir… un des fondateurs de la Royal Society ». Parlementariste et puritain, bénéficiant d’une autorité considérable, Wilkins est le beau-frère de Cromwell et l’ancien chapelain du Protecteur lui-même…

 

(p 551-553) Pendant ce temps, soit six années, Charles Ier avait relancé la guerre avec l’aide des écossais… Défait, il sera condamné à mort et décapité publiquement le 30 janvier 1649. Cromwell soumet ensuite l’Irlande et l’Ecosse, détruisant les châteaux royalistes et les églises catholiques. 

- Ces violences étant passées, Cromwel maintient « une paix et une stabilité relatives… » avec « une certaine dose de tolérance religieuse... » sauf pour les catholiques. En 1655, il autorise le retour des juifs exclus d’Angleterre depuis 1290 ; cette action serait motivée par sa connaissance du rituel maçonnique. A l’étranger,  l’Angleterre bénéficie d’un prestige dont elle n’a pas joui depuis plus d’un demi-siècle.

- Après l’exécution de Charles Ier, le trône d’Angleterre est vacant et le pays devient la première république parlementaire au monde. Ce régime est appelé Commonwealth (littéralement « bien public »). Charles II, le fils du roi défunt débarque en Ecosse où il est couronné roi en 1651. Il poursuit la guerre contre l’Angleterre, mais il est facilement battu à Worcester ; il s’enfuit en France.

 

(p 553) Tout au long de cette période tumultueuse, Ashmole, le contrôleur de l’ancien roi, vit sans être inquiété dans le Londres de Cromwell ; il fréquente « certains des hommes les plus intelligents et les plus influents de chaque camp ». « Ashmole [a] manifestement reçu des sphères les plus élevées la permission de poursuivre une mission qui [transcende] la pure politique… ». Il devient « l’ami et la relation » de tous ceux qui font « progresser leur connaissance des mystères cachés de la nature et de la science, comme le second degré de la maçonnerie redéfini par Francis Bacon leur [demande] de le faire ».

- L’idée [commence à se répandre qu’il existe un « invisible collège, une société de savants qui ne [peut] être identifiée en tant que groupe, mais dont la présence est évidente ».

 

(p 553-554) Cromwell décède de mort naturelle le 13 sept. 1658 ; il est inhumé à l’abbaye de Westminster. Son fils Richard, qu’il avait désigné comme son successeur, ne parvient pas à conserver le pouvoir. En mai 1660, le général Monk, commandant de l’armée en Ecosse, marche sur Londres avec ses troupes et sauve le pays de la chute dans l’anarchie. Il rappelle le Parlement et lui fait restaurer la monarchie en plaçant Charles II sur le trône.

Pour se venger, Charles II profanera la tombe et la dépouille de Cromwell.

 

La Royal Society émerge

 

(p 554-555) En 1662, Charles II accorde un mandat royal à l’« invisible collège » en créant la Royal Society, « … première assemblée de savants et d’ingénieurs au monde se [consacrant] à comprendre les merveilles créées par le - Grand Architecte de l’Univers - Les libertés élaborées dans le cadre de la F.M. avaient engendré un embryon de république qui échoua, mais ces libertés donnèrent naissance à l’organisation qui pousserait les limites de la connaissance humaine pour donner un âge de Lumières... ».

- Après cette brève expérience républicaine, « les monarques [oublient] la notion primitive de règne de droit divin et [occupent] leur fonction de par l’affection du peuple et sous l’autorité de la Chambre des communes, qui s’[exprime] au nom de la volonté démocratique... ». A ce point de leur recherche, Chris et Rob n’ont « aucun doute que la F.M. porte en elle la semence de l’esprit des nazôréens et plus particulièrement de Jésus ». La Royal Society aurait germé de la pensée que Bacon avait libérée en mettant en forme la définition du second degré de la F.M.. L’histoire officielle de la Royal Society, commandée par la hiérarchie maçonnique des premiers temps, ne fait « aucune mention des règles maçonniques » (imprudemment révélées par le mathématicien Wallis).

 

(p 556-557) « Les grands homme de l’époque [cherchent] tous à rejoindre la Royal Society. Et le plus grand de tous [est] peut-être sir Isaac Newton », élu membre associé (Fellow) de la Royal Society en 1672 ; il publie notamment Philosophiae Naturalis Principia Mathematica(Principes mathématiques de philosophie naturelle) appelé aussi tout simplement les Principia…« de l’avis général, le plus grand livre scientifique jamais écrit ».

- « … au fil du temps la F.M. apparaît s’être retrouvée de plus en plus en retrait au sein de sa dernière émanation : ce rassemblement de l’intelligentsia n’ a plus besoin du secret et de la protection de l’Art Royal pour surmonter les obstacles religieux et politiques… La plupart des intellectuels les plus en vue de la F.M. consacrant leur temps et leur énergie à la nouvelle société, il semble que l’Art Royal à Londres ait alors souffert d’un certain désintérêt ».

 

La franc-maçonnerie s’adapte - Jacobites et Hanovre -

 

(p 557-561) En 1717, le « Métier » souffre d’une crise ; il n’existe plus que quatre loges qui se réunissent régulièrement dans la région de Londres [83]…« Cependant, dans le reste du pays, les loges maçonniques... [deviennent] de plus en plus populaires. Une Grande Loge - formée à une date inconnue antérieure à 1705 - se [réunit] régulièrement à York et cette première Grande Loge,… continuellement soutenue par des membres de la noblesse, [revendique] le titre de - Grande Loge de toute l’Angleterre - ».

- Les quatre loges de Londres réagissent. Elles se réunissent, et finalement organisent une réunion plénière le 24 juin 1717 où un Grand Maître est élu ; il est chargé de gouverner tout l’Ordre. La nouvelle Grande Loge anglaise établit un certain nombre de règlements (cf. extrait pages 558-559). « En formant une grande Loge sous l’autorité d’un Grand Maître élu, les quatre loges [mettent] efficacement en place un système de contrôle de la maçonnerie… elles pouvaient déclarer une loge régulière ou l’exclure de la liste des loges régulières ». D’autres maçons contestent le droit de faire  cela, notamment les maçons de York…

- « Au terme d’une longue période de luttes internes, la nouvelle structure finit par rassembler tout le monde et les plus hauts échelons de l’Ordre [sont] lentement récupérés par la famille royale, qui [cherche] à maintenir son influence au sein de l’organisation la plus républicaine du monde ». Selon Chris et Robert, ce serait la raison principale de la survie de la monarchie britannique. Cependant, « … la F.M. écossaise [restera] aussi intimement associée avec les lords du royaume qu’avec les plus humbles des maçons roturiers ; tradition… toujours entretenue fièrement jusqu’à aujourd’hui ».

 

Jacques II: influence de l'exil Jacobite sur la franc-maçonnerie

Jacques II: influence de l'exil Jacobite sur la franc-maçonnerie

- « … l’Ordre se répand dans le monde entier. C’[est] l’influence fondamentale de la F.M. sur les révolutions américaines et françaises, et la tendance des f.m. écossais à soutenir la cause jacobite [84], qui [incite] finalement les souverains anglais hanovriens à  adopter l’Art Royal… les souverains Hanovre [utilisent] le système maçonnique comme un moyen démocratique pour s’assurer la loyauté de leurs sujets maçonniques. La maçonnerie anglaise [est] sur... les rails pour devenir le club select qu’elle est devenue aujourd’hui. Elle [commence] déjà à oublier son héritage originel et ses vrais secrets sont en train de se perdre ».

 

L’expansion de la franc-maçonnerie

 

(p 561-564) « … le second Grand Maître de la Grande Loge de Londres, George Payne, [rassemble] de nombreux manuscrits sur... la maçonnerie, dont des exemplaires des Anciens Devoirs. En 1720 il [est] décidé de publier le Livre des Constitutions ». A partir de 1722 on prend « l’habitude de voir des nobles du royaume se succéder dans cette charge... Plus jamais on ne [verra] des roturiers occuper… l’office de Grand Maître… ni même celle de Député Grand Maître (Adjoint au Grand Maître anglais) ».

- L’organisation administrative se développe. « En 1727, l’office de Grand Maître provincial [est] instauré pour aider au fonctionnement de l’Ordre, qui [connaît] une croissance considérable tant numériquement que géographiquement » en Grande Bretagne comme à l’étranger. En 1730, «… François, duc de Lorraine, grand duc de Toscane - devant plus tard devenir empereur d’Allemagne - » est le premier prince de sang royal initié… L’Ordre devient « un club select pour la noblesse ».

- « En 1733, cinquante trois loges [sont] représentées à la Communication annuelle (Convent) de la Grande Loge ; l’étendue du pouvoir et l’influence de cette dernière ne [cessent]… de s’étendre… En 1738, James Anderson (alors Grand Secrétaire) [publie] une édition révisée du Livre des Constitutions… cet ouvrage sur l’histoire de l’Ordre… [amènera] certains auteurs à lui attribuer la création de la maçonnerie de métier ».

- Cependant, des patentes accordées par la grande Loge de Londres empiètent sur le territoire de la Grande Loge d’York ; les relations amicales cessent  entre les deux Grandes Loges ; la rupture sera totale en 1738. « Le 15 août 1738 la Grande Loge Ecossaise... initie Frédéric le Grand de Prusse dans une loge réunie à Brunswick... Frédéric [installe] une grande Loge à Berlin sous l’autorité de la Constitution écossaise ». C’est « une victoire majeure dans cette quête de la suprématie à laquelle se [livrent] les différentes Grandes Loges... ».

 

Le développement de la maçonnerie en Amérique - l’empreinte maçonnique -

 

(p 565-568) Chris et Rob examinent brièvement le développement des Etats Unis d’Amérique.

« … la maçonnerie fut une force motrice majeure derrière la révolution américaine et la fondation de la République des USA ». En 1773, « la partie de thé de Boston » [85] (Boston Tea Party), manifestation spectaculaire, est organisée par les membres de la Loge Saint-Andrew.

- « Les hommes qui créèrent les USA étaient soit f.m. eux-mêmes, soit ils avaient des contacts étroits avec des f.m.. Ils utilisèrent les idées qui s’étaient développées en Grande-Bretagne au cours du siècle précédent comme des briques pour leur propre constitution ». En se rattachant aux principes maçonniques, sans le savoir, il essayaient  de bâtir une nation dirigée par un Ma’at redécouvert, nation qui serait l’héritière de la grandeur de l’ancienne Egypte. La réussite ne sera que partielle… il aura notamment fallu « une terrible guerre civile pour mettre une fin  à l’esclavage de la population noire du Sud... Comme la F.M. elle-même, les USA représentent un idéal imparfait... ».

- « Parmi les hommes qui signèrent la déclaration d’indépendance, le 4 juil. 1778, les suivants étaient f.m. : William Hooper , Benjamin Franklin, Matthew Thornton, William Whipple, John Hancock, Philip Livingston et Thomas Nelson » … qui représentaient à eux seuls une majorité. La plupart des chefs militaires étaient aussi maçons, notamment le marquis de Lafayette et George Washington...

 

(p 568-571) « Quand Washington prêta serment en entrant dans sa fonction en tant que premier président de la République, le 30 avril 1789, ce fut le Grand Maître de New York (Robert Livingston) qui reçut sa prestation et la Bible sur laquelle Washington jura était le Volume de la Loi Sacrées de la Loge Saint-John n°1 sur le tableau de la Grande Loge de New York »… George Washigton avait été initié trente-sept ans plus tôt dans la loge maçonnique de Fredericksburg (Aujourd’hui n°4 de Virginie).

- « Washington posa la première pierre de fondation de la Maison-Blanche - le 13 octobre 1792, l’anniversaire de la crucifixion de Jacques de Molay ! Cette année là, le dollar fut adopté comme unité monétaire des USA . Son symbole est un S majuscule barré d’une double barre verticale - bien qu’en imprimerie il apparaisse plus couramment avec une barre verticale unique. Le S fut emprunté à une vieille pièce de monnaie espagnole, mais les deux barres verticales étaient les deux piliers nazôréens de mishpat et tsedeq… Boaz et Jakin, les piliers du porche du temple du roi Salomon. Aujourd’hui les billets américains portent l’image d’une pyramide avec un œil à l’intérieur. Ce motif représente Dieu (sous la forme d’Amon-Rê) : son œil est toujours présent et observe Son peuple pour juger chaque action accomplie… Telle était la base de Ma’at : la mesure par Dieu de la bonté dont on avait témoigné dans la vie ».

- «  Le 18 sept. 1793, George Washington posa la pierre angulaire du Capitole à Washington. Lui et ses compagnons étaient tous revêtus de leurs insignes maçonniques ».

 

Selon Chris et Rob, « l’expérience maçonnique qui a trouvé refuge... [aux USA] connaîtra une conclusion beaucoup plus grandiose, parce que c’est une étape de plus dans un voyage qui a commencé dans le sud de l’Irak actuel, il y a au moins six mille ans ».

Renvois aux notes complémentaires (histoire, étymologies,…) numérotés  de [73] à [84]

 

[73] (p 521-522) [« … la légitimité du commerce des indulgences. » « …indulgences » : Rémission vénale par l’Eglise catholique des peines que les péchés méritent, que ce soit sur terre ou au-delà.]

 

[74] (p 522-523) [… la reine Elisabeth Ier, fille d’Henri VIII et d’Ann Boleyn, deuxième épouse du roi « dont certains voudraient parfois faire une - sorcière - , autrement dit une initiée de la religion Wicca, qui se présente aussi sous le nom de la « Vieille religion », la religion païenne ancienne à tendance féminine. »]

 

[75] (p 525-527) [George Buchanan« avait vécu en Europe continentale pendant trente ans, où il avait acquis la réputation d’être l’un des principaux humanistes de l’époque. »]

 

[76] (p 525-527) [… en 1603  James VI a trente sept ans et devient roi d’Angleterre sous le nom de Jacques Ier ; il est le premier roi à régner simultanément sur l’Ecosse et l’Angleterre.

En 1606 Jacques Ier aurait créé un drapeau commun entre l’Ecosse et l’Angleterre ; il superpose notamment la croix d’Ecosse, croix de St André, et la croix d’Angleterre, croix à quatre branches orthogonales, les branches verticales étant un peu plus courtes… c’est une croix grecque avec la branche verticale plus courte, peut-être pour l’adapter au format du drapeau… Suivant ce principe de superposition, l’Union Jack sera officialisé en 1801 après l’union en 1800 des royaumes de Grande Bretagne et d’Irlande (Note du rédacteur).]

 

[77] (p 532-534)[Erathostène(276-196 avJC), Philosophe et astronome, … un des plus remarquables représentant de l’école d’Alexandrie.]

 

[78] (p 532-534) [le Saint-Office de Rome, plus connu sous le nom d’Inquisition, et qui s’appelle depuis Paul VI la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.]

 

[79] (p 537-541)  [« William Shaw est connu pour avoir cherché à protéger les - anciens landmarks  de l’Ordre - » - landmark - littéralement - borne - , mais la maçonnerie francophone a conservé tel quel le terme landmark sans le franciser. » 

- « Au sens maçonnique du terme, un landmark est une règle constitutionnelle à laquelle il est interdit de toucher sous peine d’irrégularité » (d’après le Dictionnaire de la F.M., op. cit….)]

 

[80] (p 537-541)(p 537-541) [Inigo Jones (1573-1562) est considéré comme le premier des grands architectes classiques anglais. Ce maître de cérémonies auprès des rois Stuart a importé du continent la discipline de l'architecture de la renaissance italienne - Extrait de Wikipédia]

 

[81] (p 537-541) [« Euclide  enseignant la géométrie aux égyptiens,… » :

- Euclide - En grec Eukleidês (de eukleês « illustre, de bonne renommée » : Mathématicien grec du IIIème s. avJC. Fondateur de l’école d’Alexandrie, il enseigna au Musée, institution réunissant des savants de toutes disciplines. Son œuvre, très étendue, ne nous est que partiellement parvenue… - Extrait du Petit Robert des Noms propres]

- Le Temple est déjà construit au VIème s. avJC… Comment Euclide a-t-il pu aider les juifs ?

 

[82] (p 537-541) [arts libéraux :

- Les sept arts libéraux sont identifiés au début du manuscrit de Wood vu précédemment page 538 : Grammaire, Rhétorique, Logique, Arithmétique, Géométrie, Musique et Astronomie.

- « Est libéral un art pratiqué par un homme libre de son jugement, cet art ne concerne que les disciplines libres de toutes contingences. Notre définition fait rejoindre le point de vue antique qui s’affranchit de la matière et le point de vue moderne du libre arbitre détaché du cadre corporel, fut-il religieux. Ainsi les arts libéraux sont les servants de la description et de la compréhension de l’essence des choses » - Livre du Compagnon, Rite Ecossais Primitif, page  285, par Eric Romand]

 

[83] (p 557-561) [En 1717 il n’existe plus que quatre loges qui se réunissent régulièrement dans la région de Londres… :

- L’Oie et le Gril (The Goose and Gridiron), dans la cour de la cathédrale St Paul,

- La Couronne (The Crown), dans Parker Lane, près de Drury Lane,

- La Taverne du Pommier (The Appletree Tavern) dans Charles Street, à Covent Garden,

- La Taverne de la Coupe et des raisins (The Rummer and Grapes Tavern), dans Channel Tow, à Westminster.]

 

[84] (p 557-561) [« ... la tendance des f.m. écossais à soutenir la cause jacobite... » - Les jacobites sont « Les partisans des Stuarts, voulant rétablir cette famille sur le trône à la place des Hanovre »]

 

[85](p 565-568) […« la partie de thé de Boston... » :

- Les anglais avaient imposé aux colons d’acheter exclusivement - et en quantité excessive - le thé de la Compagnie des Indes orientales. Dans la nuit du 16 déc. 1773, des colons déguisés en Indiens mohawks montèrent à bord du Dartmouth, un navire de la compagnie qui était bloqué depuis quinze jours sans pouvoir débarquer sa cargaison. La totalité du thé (une valeur de 10.000 livres) fut jetée à l’eau. L’opération s’effectua sans violence...]

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